Pourquoi
les scientifiques qui ont fait la découverte de la discontinuité
quantique ont-ils été si troublés ? Ils l'ont été !
C'est
que sur la base de la continuité, la pensée classique a fondé la
causalité au singulier, appliquer une cause à un point donné,
obtenir un effet à un point voisin, ainsi de suite se transmettant
de proche en proche par continuité. Ce modèle ne présuppose pas de
"trou" dans l'espace et dans le temps, ce modèle est rendu
caduque par ces "trous" dans le temps et l'espace.
Ainsi
des lois, qui se prétendaient lois universelles, ne sont que des
lois locales.
Certaines
observations ne résistent pas dans l'infiniment petit, premier
point. Deuxième point, l'in-continuité au cœur de la matière est
"intouchable", l'inconnu surgissant de nulle part.
Ces
scientifiques se trouvèrent confrontés a bien d'autres faits
troublants pour le mode de pensée courant.
Dans
la physique classique quand on fait une mesure on obtient un
résultat : un électron tourne-t-il à gauche ? La réponse
est oui, ou non. Dans le monde quantique on voit les états physiques
se combiner, c'est oui, même si c'est non, tout objet quantique est
onde et particule, ni l'un ni l'autre, ni les deux à la fois.
Ainsi
tout objet de la réalité qui fait notre quotidien est aussi objet
quantique, dans notre cerveau des connexions entre les neurones,
entre les neurones des connexions quantiques... cela donne à
réfléchir, c'est certain !
A
la source, la dualité fondamentale, fondatrice, se présente dans
une relation qui semble inclure un tiers, un tiers-inclus qui échappe
à toute saisie.
Mais
peut-être est-ce son effet (manifestation) que les physiciens
observent lorsque prenant deux photons qui à un moment donné
interagissent, les séparant par de grandes distances, ces deux
photons prennent la même position, dans l'instant. Dans l'instant,
simultanément, plus vite que la vitesse de la lumière... Pas de
communication possible, telle que nous l'entendons au sens habituel,
pas de déplacement d'une information par un canal, et pourtant...
Ernst Fuche