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lundi 8 avril 2019

Au cœur qui est le centre, immobile


La force n'est pas dans l'agitation
Émotionnelle, hormonale, sentimentale
La force est au centre, ce trou noir
Qu'on appelle l’œil du cyclone
Source de toute vie.

Seulement, voilà !
Pour l'atteindre, pour y rester
Pour y être en conscience, il nous faut...
Toutes les peurs, les doutes, les regrets
Il nous faut les rencontrer, en nous.

Aucun faire semblant, aucun faux fuyant
Aucune aide extérieure, tout est en soi.



Image internet

samedi 20 octobre 2018

Absolu

Il existe quelque chose
Qui ne peut ni finir, ni être sali
Ni être endommagé
Dans le silence on le touche.

A chaque fois que l'on tombe
Et qu'on se relève
Cela grandit en nous
Ce sentiment de confiance.



Cameron Gray

lundi 30 avril 2018

L'oeil du cyclone, trou noir

En mon centre, où je n'ai pas laissé le concept d'ego pervertir 
C'est comme en une terre natale, originelle
Rien, n'y personne, ne peut me déloger de là.
 
La mort ?
C'est retour en ce centre, déploiement dans une autre dimension.
 
Pas besoin d'être propriétaire, nul besoin de défendre
C'est la tige qui pousse, en une racine toujours plus profonde.
L’œil du cyclone.


Déjà publié ici  



 Slava Fokk

vendredi 5 mai 2017

La vieillesse n'est pas gage de sagesse

« Quand on est vieux on se sent vulnérable ».
Je me souviens le petit enfant que nous avions accueilli un soir au foyer, et qui suppliait : « S'il vous plaît monsieur, s'il vous plaît madame, ne me faites pas de mal ! »

Pour cet enfant que les services sociaux venaient de séparer de sa mère sdf comme on dit, je comprends... et puis cet enfant était si doux, tellement gentil, et prévenant, comme ça, sans le faire exprès, sans manigance, sans calcul. Si, si, cela existe sans calcul, dans une ouverture totale, au cœur de laquelle on rencontre le petit jésus, qui n'est autre que l'absolue vulnérabilité indestructible du vivant, en chacun de nous. Non, non ce n'est pas un sophisme ! Je dis bien « absolue vulnérabilité indestructible ».

Mais pour les vieux, je ne comprends pas, ont-ils passé leur vie durant à se croire les plus forts, les plus justes, les plus riches, les plussss quoi ? Qu'ont-ils perdu ? 
Pas même leur suffisance puisque les voilà à se découvrir tellement démunis... en vérité la peur, imminence, que toute leur vie, ils ont repoussé, loin, loin, là-bas et qui est là, tout près... 
 
Voilà, il n'est jamais trop tard, tout à sa juste place. 

mardi 15 novembre 2016