La
forme égotique déconnectée de sa propre relation au monde se trouve
privée de l’accès direct à l'énergie, énergie libre. Tel un parasite,
elle puise son énergie dans son hôte, elle utilise les formidables
potentiels du corps. Les sociétés humaines font de même, creusant
le ventre de la terre, fracturant les roches à la recherche de
pétroles, de gaz, fracturant même l'atome.
Dans
sa forme individuelle, le psychisme humain se nourrit des émotions,
produits de la chimie hormonale. Il est aisé de vérifier combien
est grand l'attachement à "mes émotions", tant d'activités qui ne
visent qu'à leurs exacerbations. On s'éclate comme on éclate l'atome. Vouloir contrôler ses pulsions
participe encore de ce mode de fonctionnement, le même mouvement que
le désir de contrôle de la nature par les sciences.
Ce
qui n'était que méprise, peut être même un passage obligé, est
devenu mensonge depuis que nous ignorons les effets catastrophiques.
Dire que nous n'y pouvons rien est la forme la plus hypocrite de ce
mensonge.
Mais soyons lucides, ce n'est pas la forme égotique, qui
peut par la force de sa volonté, accéder à l'énergie libre. Ce qui
est la cause d'un problème, ne peut en aucune façon être à
l'origine de sa résolution.
Voir, "je suis cela".qui n'est pas !
