Ce
que vous jugez insatisfaisant ? Vous
m’obligez à aller à l’école Alors
que l’on y conforme mon esprit A
devenir un bon sujet de ce système Que
vous ne cessez de critiquer Et
lorsque votre bouche se tait Tout
votre corps crie. Vous
me mettez dans la tête la graine de la révolte Et
en même temps, vous m’envoyez dans la gueule du loup. En
vérité, vous avez peur, et vos discours n’y changent rien Vous
êtes soumis et faites comme si vous étiez libres Vous
attendez que j'accomplisse ce à quoi vous avez renoncé Vous
me privez de mes moyens Si
bien que je ne peux que me conformer Ou
devenir un mouton enragé C'est
même chose ! Un
hypocrite, un fou, un sans avenir Un
qui ne peut pas penser Un
qui n’est pas relié Ne
plus entendre le chant du monde Voyez,
ce que vous faites en moi !
Aucun
d’entre vous ne peut nous montrer le chemin
Que
nous sommes à nous-mêmes Ce
Jésus qui est soi-disant votre sauveur Vous
a pourtant montré la voie De
mourir pour qu’autre chose soit Mais
vous avez dit : vie après la mort Vous
avez dit : mérite ; vous avez dit : continuité. Vous
n’avez rien à nous transmettre La
voici la différence entre l’animal et l’homme La
nourriture, l’eau, l’air que vous nous donnez Sont
empoisonnés par vos entêtements à vous gaver d’espoir Vous
nous contaminez par les vaccins, les médicaments Les
modes de vie que vous nous imposer depuis le plus jeune âge Tous
vos mots, vos concepts, vos techniques Tous
vos savoirs, vos organisations Vos
sentiments, vos attachements, vos émotions Tout
cela est perverti Et
ne peut faire l’objet d’aucune transmission C’est
pourquoi, l’éducation, le modèle, le formatage Le
conditionnement par et pour la continuité que vous êtes. Mourez
à ce que vous êtes En
conscience Librement
Sans
violence Sans
peur. On
vous appellera les premiers morts-vivants Oubliant
vos noms, vos visages Vos
cultes, vos idolâtries, votre histoire Des
millénaires de refus de se donner au vivant.
Nous,
les enfants libres, d’un monde nouveau, toujours nouveau.