Le Nouveau-né …

 

C’est là …
Le frémissement de ton éveil
Présence à la vie, si dense et légère à la fois
Sensation d’expansion.

Comme si la cage thoracique allait exploser
Ses propres limites d’os et de chair
 
Attention…
Comme on veille le souffle ténu
D’un tout petit enfant à peine sorti du ventre de sa mère.

Porter en soi la graine du Nouveau

 

Quand quelque chose de fondamentalement nouveau doit naître

Il n'y a pas d'autre solution que de le porter en soi

Que quelques uns (peu importe le nombre) porte le Nouveau. 

Ni attente, ni désespérance, ni ressentiment, ni peur

Ne jalonnent cette marche silencieuse dans le vacarme

Alors travailler la question des attentes

De la désespérance, du ressentiment, de la peur

De la violence, en soi.

Nous ne sommes pas seuls

Une force participe

Une force qui se fait de plus en plus audible

Une force tranquille

Une force qui ne demande rien et qui donne tout.

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Merci

Le pays sans chemin

Le merveilleux

La source

L'abondance

L'acte juste

La fin de cette errance

En pollutions

En destructions

En tellement de souffrances !

Paysages vierges

Toujours vierges

Où chaque pas

Efface les traces

De la veille

Non qu'il ne compte pas

Mais déjà il s'est fondu

A la grande expérience

Du vivant.

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