Affichage des articles dont le libellé est face à face. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est face à face. Afficher tous les articles

dimanche 2 octobre 2016

Prenez, mangez, ceci est mon corps.

Pourquoi donc avoir sacralisé le moment du repas ?
La question même, en choquera plus d'un : « Bien sûr que la nourriture c'est sacré ! On voit bien que tu n'as jamais manqué ! »
Sacré ou peur du manque qui fait que par superstition on vénère ce qui pourrait venir à manquer ?
Tout ce qui ne peut être remis en cause sans provoquer l'arrière garde, est toujours intéressant à questionner.
Revenir au sujet.
 
Le manque, on pense aux famines, à la longue marche en quête de nourriture, nous sommes conditionnés par ces images fixées à tout jamais (par la répétition transgénérationnelle) dans nos mémoires, est-ce comme cela que l'on devient obèse, que l'on meure de trop manger et de mal bouffe ? La peur, oui, la peur !
 
Le partage du pain, et on pense à Jésus, mon père signait de la croix la miche, sauf que ! Quand le jésus a nourri la foule ce n'est pas par le principe de la division qu'il le fit. Multiplication ! Ce principe opératoire n'est pas de ce niveau de conscience matérialiste qui nous occupe encore et encore, quand le corps n'est rien d'autre qu'un appareil à digérer, à déféquer.
 
Les habitudes, car rien ne se fait dans le monde des hommes, sans que soit le partage (division) du repas. C'est quelque chose ! Repas d'affaire, repas familiaux, les baptêmes et les mariages, et les enterrements, repas dominical, le petit-déjeuner, le déjeuner, le goûter, le dîner, etc. Incroyable ! Ils ne font que manger, ils travaillent dur pour pouvoir acheter de quoi manger. Et nous voici à l'ère de la consommation industrielle de viandes, de chairs, de nourritures transformées, chimies et poisons. 
 
Mangez, mangez mes frères et vivez ce moment pleinement, dégustez et remerciez ! 
Aïe !
Quoi ?
Ce beau ragoût qui mijote en tant de savantes sciences, je l'entends ! Une vache appelle son petit, ils l'ont jeté à terre, ils... cette viande pleure, se révulse de souffrances... mon dieu, est-ce possible autant de barbarie ?