Affichage des articles dont le libellé est la force au cœur de la vulnérabilité. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est la force au cœur de la vulnérabilité. Afficher tous les articles

mardi 30 avril 2024

La vieillesse n'est pas gage de sagesse


« Quand on est vieux on se sent vulnérable ».

Je me souviens le petit enfant que nous avions accueilli un soir au foyer, et qui suppliait : « S'il vous plaît monsieur, s'il vous plaît madame, ne me faites pas de mal ! »
Pour cet enfant que les services sociaux venaient de séparer de sa mère SDF comme on dit, je comprends... et puis cet enfant était si doux, tellement gentil, et prévenant, comme ça, sans le faire exprès, sans manigance, sans calcul. Si, si, cela existe "sans calcul", dans une ouverture totale, au cœur de laquelle on rencontre le petit jésus, qui n'est autre que l'absolue vulnérabilité indestructible du vivant, en chacun de nous. Non, non ce n'est pas un sophisme ! Je dis bien « absolue vulnérabilité indestructible ».
Mais pour les vieux, je ne comprends pas. 

Ont-ils passé leur vie durant à se croire les plus forts, les plus justes, les plus riches, les plussss quoi ? Qu'ont-ils perdu ? 
Pas même leur suffisance puisque les voilà à se découvrir tellement démunis... en vérité la peur, imminence, que toute leur vie, ils ont repoussé, loin, loin, là-bas et qui est là, tout près... 

Voilà, il n'est jamais trop tard, tout à sa juste place. 




lundi 20 mars 2023

De la vulnérabilité à la vallée de larmes

 

Nous avons été faits dans une telle nudité 
Pourquoi avoir pris peur, puis honte de cela ?
Comme nous sommes 
Cela est juste...

Vulnérables ?
Oui... connaître la force du don
De l'accueil, du partage
Pourquoi en avoir fait des chaînes ?

Intelligents ?
Oui...  l'amour est intelligence
Comprendre naître et mourir
Pourquoi tant se lamenter ? 


Gustave Doré - La Vallée de larmes


dimanche 24 mars 2019

Le cœur est un cocon !

Il y a cette vulnérabilité, je la connais
Dans le tout petit
Mais plus encore dans le grand vieillard
Qui porte vers la fin du voyage
L’éternel enfant
Encore, dans les cris de détresse
De l’animal sacrifié.
 
Elle vient me parler souvent
Me montrer mes arrogances
Elle le fait sans reproche
Parce qu’elle sait…
 
Les reproches, c’est dans les plis
Repli qu’ils se font
Ils tendent du noir contre le blanc
Plutôt que de regarder
D’entendre
De comprendre…
 
Le chant du monde
Dans un ordre parfait
Se fout bien de nos retraits
Il vient chaque jour nous cueillir
Nous pétrir
Nous morceler
Pour enfin, nous réunir.
Le cœur est un cocon ! 




Chrysalide

jeudi 29 juin 2017

Tout au bord...

Je la regardais
Elle titubait
Si près du bord
Allait-elle tomber ?

Mais non !
Elle se balançait
Des fils invisibles
Solides tellement.