mercredi 6 juin 2018

Si dure à croire

Tu étais-là, c'est sûr
Il y avait au petit matin des traces
De l'invisible au visible
Des traces pour l'incrédule
La dure à croire
Celle qui ne veut surtout pas
Se laisser avoir.
 

 John Everett Millais

Quand vous étiez petits encore...

Avec les petits nous avons été au parc cro-cro
Seul parc animalier à La Réunion
C’est bien ainsi, que les animaux en cage !

On y va… pas tant pour les crocodiles qui dorment affalés dans les bassins de béton… les enfants pour l’aire de jeux qui les attire dans le fond du parc, la grand-mère pour leur faire plaisir, et puis l’endroit est ombragé agréable à la promenade.

Des volailles, de jolies volailles vivent en liberté, au milieu des crocos encagés, ça c’est rigolo.

Près d’un poteau l’enfant pousse du pied … et se met à crier.
C’est un endormi, comme on dit ici, heureusement indemne. Tout noir, cuirasse de couleur, l’enfant l’avait pris pour une pierre.

La fatigue commence à se faire sentir, la mienne parce que les petits ne la sentent jamais, ils s’écrouleront dans la voiture.
Ils râlent lorsque je parle de rentrer… Oh, regarder, ces poussins comme ils sont mignons !
Nous voici le plus près possible, mais pas trop…
Le coq veille, oui, il veille sur sa famille, poule et poussins, si fier. C’est que la poule est occupée, et tout à la tâche de nourrir les petits, elle gratte les graviers, la terre, a la recherche de miettes.
La poussière vole dans la chaleur, derrière elle les petits s’affairent à picorer.

A l’écart, un poussin isolé, et je ne vois plus que celui-là qui déjà a compris, déjà s’est lancé dans l’aventure, il gratte, gratte avec ses petites pattes !



Photo perso

Paradoxale vivant

Nous sommes en chemin, comme nos ancêtres
Tous nos ancêtres !

Et aussi, sentir si fort que Tout est là
Ouvert, lumineux, dans un partage sans fin.

Si beau paradoxe, stimulant, vivifiant…
Qui fait s'enrichir de ce qui ne cesse d'échapper.



mardi 5 juin 2018

Il a dit ...

Non pas donner un nom à dieu
Mais l'appeler en un nom
N'importe quel nom fait alors l'affaire !



  Budapest Kelei Payaudvar.

...

Souffler sa part d'ombre
Ou souffler n'est pas jouer...

La vie interpelle la vie sans arrêt.



En partance

Tout à coup !
Et c'est un arrêt
Et cela se voit
Manifeste sur le visage
C'est un arrêt
Quelque chose de l'essence
De ta personne
Que celle-ci est unique
Unique en son genre
Un arrêt
Et c'est là !
Et cela se voit !

Je te vois...
Cela communique en moi
Entre toi et moi plus de frontière
Ça communique !!!



Nikolay Reznichenko, Николай Резниченко

lundi 4 juin 2018

Des milliers éclats miroirs

Sais-tu pourquoi ?
Pourquoi la quête qui se révèle être une fuite 
La fuite être une quête 
Pourquoi l'esprit se divise en milliers d'éclats miroirs ?
 
Bien sûr que je le sais
Et chacun connaît cela
Ça flotte comme une brume
Sur les esprits...