Parfois se réveiller
avec le pied cornu
De la chèvre qui se veut libre chamois
Et
dans le fond de l’étable
Toute la journée durant
Gratter
du sabot
Parfois même, sur la porte, frapper fort.
Puis vient ce moment
Où lâcher prise se fait
Tout s’efface, les murs
Les
attentes et les regrets.
Gouttes de rosée sur les
pétales
De roses assoiffées.
Comme regarder la
nature
A travers la vitre d’une fenêtre fermée
Tout
semble là…
Mais dès qu’on ouvre la fenêtre…
Essayez, vous comprendrez.
Maintenant
refermer la fenêtre
En soi, la fraîcheur de l’eau
Le rire
de l’enfant
Le sourire de l’ami
Non pas l’image plate
du souvenir
Autre chose… qui vibre de mille éclats.
Ces
arbres-là gardent la pliure des vents
Toutes
ces tempêtes que l'océan rugit
Mais en
ce jour, il est coi
Juste que
ces arbres gardent la pliure des vents.
Tu
gardais la tête de coté
Et
pourtant c'est de face que je te voyais.
Tu parlais et c'est ton silence que j'entendais.
