mercredi 26 février 2025

Extase


- L'extase ? 
Diantre elle est toujours là, elle diffuse dans tous les coins et recoins. 
 
- Dans la tête ? 
Ben, oui puisque la tête fait partie du corps, mais c'est sans frontière ! 
L'acte d'amour véritable, sans objet d'amour (toi qui me possède ou que je posséderais), sans les mains on peut dire ça comme ça, s'accomplit dans l'extase. 
  
- Il faut être deux pour s'aimer ! 
Ils sont à aimer sans posséder. 

 

 

Maxfield Parrish

Le mot de la fin

Les mots à propos
Surgissent
S'expriment par une bouche
Justes et tranchants.


Garrett Carroll
 
 

Tissage mental

 

Les croyances ne sont pas nécessairement
Ces idées qui font barrages
Que l'on défend bec et ongles
Mais alors est-ce encore des croyances ?

Plus explicitement
Le plancher sur le vide quantique où se pose le pieds.
 
 
 

 

mardi 25 février 2025

De l'unicité


Il n'y a pas de finalité
Cela ne fait pas un chaos
Mais ce qui ne cesse de se créer.
 
Ce qui fonde l'individu
Un et indivisible
C'est sa relation au monde
C'est elle qui est unique.
 
Ce qui fait la rencontre si remarquable
C'est qu'elle se situe à ce niveau
Où la personne n'a plus besoin de réassurance
Un dans sa propre relation au monde.

La rencontre ne se fait pas au hasard
Elle émane de l'ordre naturel
Unique à chaque fois
Jamais la même musique.
 

 



Des naissances


Avant, cette rencontre si particulière...
... la nommer puisqu'elle est.

Avant, il y avait se sentir prisonnière, écrasée par une chape de béton, avancer dans un tunnel, et d’un coup en voir le bout, la lumière, les couleurs, tellement vivant !
Et puis à nouveau le broiement noir, étouffer, se débattre, se défendre contre ce monde d’absurdités, d’indifférences et de mensonges… écrire, écrire, c’était la planche de salut, ce qui permettait de survivre, et à nouveau le bout du tunnel, moment imprévisible où le pas se faisait si léger, liberté dans cette paix incommensurable, et pourtant si simple.
Ce va et vient a duré toute une vie, plusieurs peut être, avec le souvenir d’autre chose, souvenir de peuples nomades, de sens immédiat, d’une source accessible toujours, vivre au rythme de ce grand corps sain, vigoureux, celui de la nature. Communion, communion, dans le chaud, dans le froid, dans la faim qui met en marche, communion de corps, l’esprit était docile.
  
Et puis, une première fois, cela s’est installé, je veux dire, le bout du tunnel qui ne se referme pas déjà !
Quelle aventure en vérité, tout les agencements bousculés, toutes ces soumissions qu’on acceptait, plus possible ! Place nette, une force ne quittait plus, et se mettre en marche, traverser seule, le sac sur le dos, marcher dans le froid, dans le chaud, laissant derrière soi ce qui faisait jusqu’alors "ma vie". Et c’est quoi une vie ? Un travail, une maison, une famille, non pas les personnes mais la structure familiale, et puis ces rares moments de joie paisible.
Des mois, une année, plus encore, "cela" s’est installé, partir encore, toucher le ciel, sentir la terre, pleurer d’un bonheur si grand, et… sentir que ça s’en va… sentir qu’il faut que ça s’ouvre sur quelque chose de plus grand, de plus vaste, et ne pas trouver, quoi.
 
Alors, une troisième fois, au bord du gouffre, sentir "cela" venir à nouveau, autre, tellement autre, en toi.

 

 

 
Salvator Dali
 
 

De la colère à l'accueil


Accueillir
Et c'est la souffrance que l'on rencontre
La souffrance de l'animal
La souffrance de la planète
La souffrance des enfants
Tous les enfants.

Que faire avec cette souffrance ?
S'en protéger ?
La traverser ?
La transformer ?
 
 

Merci Anna
On peut aussi lutter contre la souffrance.

Miche 
Très mauvais calcul ! lutter contre, c'est se séparer, renforcer et la souffrance et la cause de la souffrance.

Anna
Il n'y a pas de vie sans lutte.

Miche
Réduire le vivant à ce seul mouvement de la lutte est une grave erreur, celle qui est à l'origine des sociétés humaines au service du pouvoir, du système.
C'est un mensonge, dans la nature il y a de nombreux exemples de collaboration, et même d'empathie.
Avec l'homme et sa puissance mentale (hors norme) c'est autre chose que la guerre, que la lutte, que les oppositions qui demande à naître.
De nombreuses personnes marchent sur la voie de se nourrir de "prana", la loi qui fait que le vivant se nourrit du vivant, en prend un sacré coup.
Il n'y a pas de vie sans travail dans le sens de la transformation, c'est plus juste je pense.
 



lundi 24 février 2025

Des fréquences


Ces choses dans les ténèbres
Sans même que nous puissions
Les envisager comme des obstacles.
 
Nous nous sommes enhardis à questionner
Ces mystères
Le faire, dans les termes requis.

Alors la chose vient se ranger
Pieds et poings liés
Aux lois de l'entendement.
 
 

 

 
Maya Kokocinski