De ... instant présent...

L'instant présent n'est pas un pont entre hier et demain
Hier à demain, c'est le mouvement de la pensée
Accrochée à un souvenir en des regrets et des attentes.

Ce silence ...

La tête a dévissé
Non, je ne suis pas tombée
Il n'y avait rien au-dessus de mes épaules.

"L'univers est mental..."

Le geste peut accompagner utilement
Mais aussi cela se peut sans le geste
Tout est mental, tu le disais...

 

La porte

Cette ouverture qui est celle du cœur
Ne fait pas les portes qui s'ouvrent et se ferment
Ni cette porte entrebâillée qui baille.

"Mais Miche, il n'y a pas de porte ! "

Neila Ben Ayed

Mégalomania

Chez "ceux-là" le processus d'identification égotique
N'a plus de limite
Et lorsqu'un Trump en a plein la bouche
Des États-Unis, c'est bien qu'il se prend
A lui tout seul pour cette puissance destructive.


Cette forme de démence ne saurait être confondue
Avec la dissolution du petit moi
Dans la conscience de son lien au Tout
Instant magique où les frontières se révèlent illusoires
Tout est là, à sa juste place, "je suis partout, en tout".

Impossible de leur faire confiance

Si vous croyez qu'un "monde" aussi dysfonctionnant
Où les avancées techniques empoisonnent les populations
Détruisent les écosystèmes que la nature a mis des millénaires
A tisser en son sein
Serait gouverné par de belles institutions
Sachez que cette forme d'ignorance participe
Activement de ce dysfonctionnement grandissant.


Des façades que l'on ne cesse de ravaler
Des rouages bien huilés par le mensonge
Des édifices qui défient le temps et s'écroulent en un instant
La vie humaine n'a pas plus de prix que la vie animale
Et la vie végétale, c'est pure démence
Sauf à admettre qu'il y a dans l'ombre
Une secte, une poignée de criminels.


Des êtres réellement malfaisants
Sachant pertinemment ce qu'ils font
Des professionnels du mensonge
Des manipulateurs qui tiennent les rênes
Des maîtres chanteurs qui rythment un tempo
Imbus d'eux mêmes, convaincus de leur supériorité
De lignées toujours. 
 

Le pendu

Parfois, d'un coup
Se retrouver en un sanglot
Comme pendu au bout d'une corde
En un sanglot, un seulement.

Victor Hugo 1854