dimanche 3 juillet 2022

De la bataille, champ de bataille ...

 
Cette bataille pour se défendre
Mais de quoi ?
Faits nous sommes, des pieds à la tête
Pour le meilleur et le pire
 
Qu’un jour c’est gris
Que l’autre c’est tout bleu
Et alors ?
 
Cette bataille pour comprendre
Et se dresser face à toi
Mais qu’est-ce que tu dis là ?
Rien, il ne dit rien !
 
Je n’entends plus
Que le bruissement des mots murmurés
Ça me fait rudement silencieuse
En cet instant
Plus tard, te parler encore … 

Alors, quelques mots suffiront
A rendre audible d’autres mots
Sans que l’on ne puisse plus dire
Quelle est la bouche, quelle est l’oreille.



samedi 2 juillet 2022

De la Non-dualité

 

Quand l’homme a inventé le concept de dieu
Il a inventé également le concept de diable.
 
La vérité ne s’oppose à rien
Voilà le secret
De la non-dualité.


Complet dans sa propre relation au monde.

 

On ne saurait opposer l'amour à la liberté
La liberté à l'amour
Bien que les concepts le sont
Les concepts et leurs compréhensions
Et encore leurs applications.

Ainsi celui qui entre en amour
Renonce à sa liberté
Et celui qui va le chemin libre
Renonce au partage de l'amour.

On ne saurait les opposer
Ils sont les deux bras enlacés.




Anonyme : Les deux bras de la même personne...

MicheBien sûr, si non ils sont quatre !
Complet dans sa propre relation au monde. 



Quand c’était encore petit ...


Petite Sarah et sa mamy

C’est l’histoire coquine d’une petite fille et de sa grand-mère. Ces deux là s’aimaient beaucoup, d’un amour qui ne se cache pas derrière de mauvaises manières.

Lorsqu’elles se retrouvaient après une séparation plus ou moins longue, c’était la fête !
Petite Sarah avait un sacré caractère, deux ans, mais alors quel tempérament. Je veux, je veux pas, ce n’était que ça.
Le premier jour mamy riait aux éclats devant tant de détermination.
Le deuxième jour elle souriait tendrement.
Le troisième jour, fatiguée, elle se fâchait, et même devant l’entêtement de la petite se fâchait pour de bon. Et c’était là, qu’il fallait se quitter, alors on se quittait sur un mauvais sentiment, comme si il n’y avait eu que ça, ce qui n’était pas le cas. Il y avait eu le premier et le deuxième jour. Et même que le troisième était tout aussi important, on s’était dit des choses importantes. Peut être même, les choses les plus importantes.
Que la vie ce n’est pas que des sourires. Que de se rencontrer et de s’aimer ce n’est pas si facile. Qu’on ne s’aime pas seulement en cherchant à se faire plaisir.
Oui vraiment ce troisième jour était certainement le plus important.


Alors mamy qui n’est plus une petite fille et qui peut s’exprimer autrement que par des "je veux", "je ne veux pas", "c’est bon", "c’est pas bon", décida d’écrire à petite Sarah. Deux ans, c’est un peu, beaucoup, trop petit pour lire et même peut être pour comprendre. Tant pis, cette Mamy là, décida qu’il fallait quand même le faire. Maman Jack lira la lettre et Sarah écoutera ou n’écoutera pas, ce qui était important c’était de l’écrire cette lettre et de l’envoyer. Et elle le fit, elle faisait toujours ce qu’elle disait.
Le cœur plein de bonheur, mamy attendait maintenant, le prochain séjour de Sarah, la-haut dans la montagne si belle. La prochaine fois on essayera à nouveau, autrement, de se rencontrer, pour que le jour nouveau arrive pour de bon.


jeudi 30 juin 2022

Dans les cieux silencieux

 

Sensation, plus encore… 
A la place du cœur, un oiseau
Il bat des ailes, en Un sur place, si beau
Déjà vu cela, là dehors, et c’est dedans.
 
Oh, mon doux, élève-toi
En ce mouvement ascensionnel
Porté par les courants
Que je te sente planer dans les cieux silencieux.


Le dépassement

 

« Non, non, disait le bourreau
Aujourd'hui vous n'allez pas mourir, vous allez souffrir ! »

Éclair
Explosion dans le cerveau
Irradiation dans tout le corps
Impossible d'échapper à la douleur
Le puits, le tunnel, le vortex
Et d'un coup !
Conscience
Voir
Plus de peur
Plus de souffrance
Ni physique, ni morale
Tout est vu.




AnonymeToutes les portes se sont effacées... y compris celle des enfers.



Le loup et l'agneau

 
Ce creux de paix
Lac si profond, si vivant
Et la tension nécessaire
Pour que Vie soit.
 
En préférer un et rejeter l’autre
Ramper dans le tunnel
Marcher vers la lumière
Au bout, tout au bout
Sortir dans la clairière, vaste comme le ciel
Lumineuse comme l’astre premier
Et retomber encore.
 
Les voir se succéder, et disparaître l’un dans l’autre
Au plus profond, cette incommensurable "présence" de toute éternité
Et c’est elle qui, jaillissante, se ramifie, se multiplie
Fait le loup et l’agneau, et non pas le bien et le mal.