Dimanche.
Sauveterre n’est plus sous la pluie, découvrir la ville ? Sans
hésiter, elle reprend la route.
A
St Palais, elle mange près de l’église. Les Pyrénées au loin,
sous ses pieds elle sent la montagne pousser. La pluie revient
gentiment, le K-way suffit.
Une
dame qui revenait de la messe l’invite à prendre le café. Ça
sent bon dans la cuisine.
Au loin, un sentier gravit une pente tellement raide que cela semble impossible. « Te plains pas ! C’est dur, mais tu pourrais avoir ça à grimper ! ». Elle stoppe net, tout s’arrête, elle sait ! C’est le chemin qu’il va lui falloir emprunter, impossible de vérifier d’ici mais l’intuition est si forte.
En
bas de l’impressionnante montée, comme au bord d’un précipice,
puis oubliant de penser, se mettre en route : « Si tu réussis à
franchir celle là, sûr tu pourras faire face à toutes les autres
difficultés. Va, poursuis ton chemin, que rien ne t’arrête ! ».
A
mi-côte une pose s’impose, le cœur cogne fort emplissant la tête
du son du tam-tam, puis repartir à pas lents, et réguliers.
Au
sommet, un pâturage où paissent les vaches en toute liberté, une
chapelle qui résiste à tous les vents, c’est ailleurs ! Un
ailleurs qui se laisse toucher, et qui pénètre l’antre, c’est
doux, grand, libre...
De
nombreux pèlerins sont passés là et ont laissé de non moins
nombreux messages sur le livre d’or. Longtemps elle les lit, des
visages apparaissent, des souffrances et des joies. Envie de passer
la nuit en ce lieu, de rester encore un peu, mais à pas lents et
réguliers elle va et arrive au gîte. Ostabat de vieilles pierres,
de ruelles, d’escaliers...
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