dimanche 10 février 2019

... et l'autre rive

Il y a des jours où c'est sans choix
Il faut prendre en charge la souffrance
Douleurs des corps tenus prisonniers
D'une camisole invisible mais tellement audible.

Prendre en charge, ne pas se séparer...
Surfer la vague, plonger dans les profondeurs
Après la tempête, l'éclaircie toujours
Atteindre une rive neuve et si fraîche.

L'air parfumé aux essences délicates
Le corps si léger flotte en cette lumière
Intense qui n’éblouit pas
Passage, c'est un passage.

Le moment venu, l'ultime passage.



Olga Sinenko

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