Mourir

Mourir;

Ne laisse jamais à personne

Le soin de faire cela en toi !

Ni à ta mère, ni à ton père

Ni à ton frère, ni à ta sœur

Pas plus à l'ami

Qu'à ton plus grand ennemi.

Ici

Une dame est morte

 

Elle est assise sur un tabouret

 dans la petite cour

devant la maison.

Elle vient de perdre sa voisine, son amie, peut être sa sœur

Je le sais pour être passée en voiture, il y a deux jours

Impossible de doubler, la chaussée est si étroite, un fourgon bloquait le passage

L’un des hommes du village s’est empressé de venir me dire, qu’ici

Une dame est morte.

Merci

Ce feu sans fumée, ni résidu

L'amour venu du vide

Retourne au vide

Il efface les formes

Les désirs.

Surtout n'en vouloir à personne

Ni à l'autre, ni à soi

S'ouvrir encore

En un sourire.

Déjà publié ici 

Andrei Popov

Ce vide vibrant, si vibrant ...

C'est cela mourir
Ce vide vibrant
La conscience suspendue
Dans le corps énergie
J'ai vu cela en toi, petite grand-mère
Toute la nuit, ton souffle s'écorchant à ta chair
Tu attendais le matin.... comme la chèvre de Mr Séguin.

Il y eut un grand coup de vent
Les arbres dans l'aube noire ont gémi
Je l'ai dit, je l'ai senti : « C'est la fin ».

L'attention précède les événements importants
Dans un calme si grand
Dans un silence si profond
Bien sûr tout est important
Seulement qu'on ne peut tout Voir
Qu'importe si l'on perçoit cet amour
Dans lequel les formes apparaissent et disparaissent.


Déjà publié ici

Antartic

... et l'autre rive

Il y a des jours où c'est sans choix

Il faut prendre en charge la souffrance

Douleurs des corps tenus prisonniers

D'une camisole invisible mais tellement audible.

Prendre en charge, ne pas se séparer...

Surfer la vague, plonger dans les profondeurs

Après la tempête, l'éclaircie toujours

Atteindre une rive neuve et si fraîche.

L'air parfumé aux essences délicates

Le corps si léger flotte en cette lumière

Intense qui n’éblouit pas

Passage, c'est un passage.

Le moment venu, l'ultime passage.

Olga Sinenko

"Celui-là"

Celui qui "sait" mourir
Véritablement
Celui-là, les oiseaux lui parlent
Le ciel et les nuages aussi
Les petits enfants rient en l'écoutant.
 
Autour de lui, personne il n'y a personne. 


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JohnTrudell See The Woman