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samedi 1 février 2025

De cette douleur


Dans la journée la douleur se dilue
Dans les occupations et de l'esprit et du corps, mais la nuit !

Comme si elle se vengeait de ce manque d'écoute
Refusant de se fondre dans le sommeil
L'habitant au premier plan
Réveillant dans les pics de son flux et reflux
Sacrifiant le repos, seul remède bénéfique contre la fatigue.

Cette fatigue qui a le même visage que la douleur
Pas de forme définie, sourde, basse
Rendant les mots inintelligibles
Bouillie de sons incongrus.

 


 

mercredi 11 décembre 2024

'De quoi te punis-tu ainsi ? »

 

Raideur, raideur !
Mal partout !!
Prends pitié...

Ras le cul !
Ras le cul !
Oups, pardon Monsieur
Mais j'en ai vraiment ras le cul !

Tout est effort
Se lever, se coucher
Marcher, ne pas marcher
Effort, effort...

Me reviennent ces mots :
'De quoi te punis-tu ainsi ? »
Ohhhh, trop, c'est trop !

Comme une bébête
Qui ronge le cartilage
Avec plus ou moins de voracité
Genou, hanches, lombaires...

Et puis, fulgurance
Écartèlement, l'épaule se déchire.

Maintenant que la chose est faite
Je ne vais plus en parler, laisser reposer.

 

Jin Yu 

mercredi 21 août 2024

De la douleur physique

 

La question de la douleur physique
On ne saurait l'éviter
Elle est omniprésente
Occupe tout l'espace
Pas tout le temps
Oui, pas tout le temps.

Et quand l'étau se desserre
Quel soulagement
La porte s'ouvre en grand.

Vivre auprès d'un trésor
En avoir connaissance
Et ne pas l'utiliser

L'utiliser serait se condamner à la folie.
Dans cette conscience vivre ce temps d'ici
Auprès de cette fenêtre ouverte sur l'au-delà.


 
Ida Pimenoff
 

mercredi 10 juin 2020

mardi 27 août 2019

De la respiration

La douleur il faut la laisser respirer
Si tu t'es crispé plutôt que d'accueillir
En vérité ne pas se séparer
Tu ne peux connaître le repos.
 
Rien n'existe en continu
A moins de résister.



Abbas Attar

mercredi 19 juin 2019

Des corps et des corps

Le corps sort de sa gangue de douleurs
Il le fait progressivement
C'est un effacement.



Will Barnet - Stairway to the Sea - 1982

dimanche 10 février 2019

... et l'autre rive

Il y a des jours où c'est sans choix
Il faut prendre en charge la souffrance
Douleurs des corps tenus prisonniers
D'une camisole invisible mais tellement audible.

Prendre en charge, ne pas se séparer...
Surfer la vague, plonger dans les profondeurs
Après la tempête, l'éclaircie toujours
Atteindre une rive neuve et si fraîche.

L'air parfumé aux essences délicates
Le corps si léger flotte en cette lumière
Intense qui n’éblouit pas
Passage, c'est un passage.

Le moment venu, l'ultime passage.



Olga Sinenko