Nous
avons été avec Maxime faire cette promenade en haut de la
montagne, il y avait un silence comme il y a longtemps que je n’avais
perçu, comme un écho à autre chose.
Le
soleil descendait, ici il se couche vite. Sur l’océan un voile de
brume, mais le ciel était clair et les sommets étaient dégagés.
Nous
avons décidé de rentrer, et brusquement, derrière nous une
galopade de nuages surgis de nulle part. En quelques secondes, nous
étions encerclés par cette valse pressante, un ciel noir et chargé,
nous poursuivait.
Le
petit a pris peur, il disait : « Les nuages se chargent de
pluie ». Il ne comprenait pas ma joie devant ce spectacle si
vivant de la nature.
Nous
sommes arrivés juste à temps à la voiture, et l’enfant
capricieux et malheureux de l’après midi avait disparu. Il était
là si gentil, prévenant, et me disant des choses douces. Tellement
authentique, touché lui aussi, par l’intensité du vivant.
F. Lamy
Impresionant! Mulțumesc, Miche!
RépondreSupprimerOui, tout va si vite sous les tropiques ! :)))
SupprimerMerci à toi...