lundi 18 novembre 2019

Quand l'inconnu vient à percer la coquille...

Au plus profond des grottes l'homme a porté son flambeau
Maintenant il ne se sent en sécurité que sous les projecteurs
La pollution lumineuse est une réalité
Il n'aime pas la nuit, il a peur de l'obscurité.

Ainsi peu à peu, il a remplacé le chemin de Voir qui est de s'ouvrir à l'inconnu, par le chemin de produire du connu, de la répétition, du confort à bas prix, du sécuritaire à tout prix, du conformisme. Il s'emmerde prodigieusement dans ce huis clos, il s'invente des histoires, des discussions à bâtons rompus où finalement les mêmes rôles sont sans cesse redistribués. Changer de décors n'est pas s'ouvrir à l'inconnu.
Croyant gagner en latitude par la production de connu, l'homme est le maître d’œuvre d'un rétrécissement jusqu'à l’étouffement, un rétrécissement par la division d'un espace enfermé dans sa définition, l'espace n'étant plus alors qu'une place grouillante de monde. Il espère encore que les techniques, qu'il considère comme une avancée, lui permettront de franchir la ligne d'horizon de la planète bleue. Ainsi il est prêt à s'enfermer dans un engin (triomphe du connu) à l'assaut de l'inconnu inter-stellaire.

Et que se passe-t-il lorsque l'inconnu vient à percer cette coquille ?

Ah, quelle panique !
Dresser des barrages, colmater la brèche
Raccommoder les morceaux... 
Tout cela est vain
Quand l'inconnu perce l'illusoire connu.




 Tim White - Green door

5 commentaires:

  1. .. c'est une naissance !!! et c'est mourir !

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    1. Cela s'impose de la même manière...
      Notre liberté est dans la conscience de ce double mouvement.

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  2. ...Și ce perle ies din acele scoici... Inimaginabil de strălucitoare...

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