Concernant
la question de l'ego... Je ne connaissais rien de cette pseudo
entité avant de fréquenter un cours de yoga dont la prof était
bouddhiste. J'avais probablement entendu le mot, il y a tant de mots
qui ne disent rien en nos esprits.
Et
puis ce jour, où cette prof invita un moine bouddhiste tibétain
pour nous donner un enseignement. Et là, ouffff, la claque avec
cette question de l'ego, ça fouillait profond, bien autre chose que
le prêchi-prêcha catholique qui m'avait taraudé l'esprit durant
toute l'enfance, et que c'est pas bien de faire si et que c'est pas
bien de faire ça, et qu'il ne faut pas poser de question, et les
réponses qui ne peuvent venir que des intermédiaires avec le très
haut, en dictat toujours, fais ceci et pas cela ! Amen !!
Je
fus réellement bouleversée par l'approche bouddhiste,
j'acceptais le défi. J'ai donc marché un peu avec ces gens-là,
jusqu'au moment de découvrir que là encore tout n'était que
mensonge. Se lancer à la figure des soi-disant compréhensions,
faire la cour des moines, la même course aux mérites, aucune
communication réelle. Après les Tibétains, j'ai rencontré les
Zen.
Nous
étions dans le potager à travailler la terre, une discussion
opposait les spécialistes sur cette question de l'ego, j'étais là
silencieuse, vraiment silencieuse. Et soudain, stupéfaite moi-même
j'ai pris la parole : « C'est beaucoup d'histoires pour
quelque chose qui n'existe ! » J'entends ces mots et le silence
qui s'ensuivit résonne encore en mes oreilles, reprenant pieds, je
reprenais peur, qu'avais-je dit là ?
Ben
oui, ce que j'avais compris de la question, que l'ego est une
construction illusoire. Aujourd'hui je dirais l'effet du penseur qui
se prend pour une entité séparée de son objet, une lutte en soi,
un conflit permanent et prétendre l'unité, l'amour et la paix.
L'autre
jour, un échange entre deux spécialistes de renom, l'un témoignait
ainsi de sa propre expérience : nourrir l'ego pour pouvoir le
dépasser. Ça c'est quelque chose ! Nourrir l'illusion pour
pouvoir la dépasser ?
Bon,
pourquoi pas... nous ne fonctionnons pas tous de la même manière,
mais en moi c'est radical, ça dit NON !
VOIR,
cette chose qui n'a pas de fondement, c'est en finir avec un système
de croyances. Cela n'existe plus, en soi cela n'a plus d'existence.
Alors
la question de l'ego ? Du vent, rien que du vent, et si non un
habile moyen de conditionner les esprits à la faute, à la punition,
à la récompense, à l'obéissance.
VOIR
et c'est libération, alors... le chant vibratoire, communication
tellement autre dans laquelle il est impossible de dire qui fait
quoi, et à qui... Unité en soi.
J'ai bien ri !!!
RépondreSupprimerEt j'ai entendu ce silence précédant et suivant, cette parole :
« C'est beaucoup d'histoires pour quelque chose qui n'existe ! »
ollllolllol
SupprimerDin vibrația acestui cântec...
RépondreSupprimer:))))
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