Pas d'image, pas de son, pas de sensation
Quelque chose se prépare, on ne sait pas qu'on l'attend
Soudain un tapage venant de loin dessine le fond de la rue
Dans l'obscurité le bruit s'amplifie
Dans le cerveau quelque chose se dresse, tend l'oreille
Le corps reste inerte.
Des hommes approchent, tout un groupe
Ils parlent fort, tous en même temps
Ils parlent en espagnol, toujours plus fort
Ils se sont arrêtés sous la fenêtre
Aussi soudain que le vacarme dans la nuit, le silence.
L'attention est figée, concentrée par ce vide
Alors s'élève un chant en des voix puissantes et belles
Il n'y a pas cela et l'oreille dans le cerveau
Non, il n'y a qu'Un.
Les voilà qui s'éloignent et l'on s'éloigne avec eux
Dans
le son de leurs pas qui s’éteint peu à peu...
On s'éloigne et on est là.
Michał Karcz
Superb poem! Frumoasă imagine!
RépondreSupprimerC'est du vécu... un jour sur le chemin de Compostelle... :)
SupprimerPour suivre cette aventure "vécue" du chemin de Compostelle ici :
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Ensuite il suffit de cliquer en bas de la page pour la suite du voyage... "Chemin de Compostelle - Le 25 Avril 1999 "