Comme
une armada
Qui
envahit un territoire
Parfois
ils s'élèvent et franchissent
La
montagne
Là
ils venaient de partout
Un
rendez-vous.
Il
ne pleuvait pas
Pas
encore
Tout
se taisait.
Et
puis soudain
Un
galop
Et
l'on dit "au loin"
Cela
dure
Avant
que la lumière
Ne
vienne pénétrer l’œil
Avec
l'information de la pluie
Même
son parfum a précédé.
Elle
bat, maintenant
La
terre, les toits, les roches
Les
bibes accrochées à leurs toiles
Se
laissent pendre
L'eau
glisse sur elles
Et
soudain par-dessus tout ce vacarme
Un
grondement plus puissant encore
Annonce
la vague de crue dans la ravine.
D'un
coup, d'un seul coup, elle surgit
Du
virage de roches et d'arbres
Emportant
tout sur son passage.
Ah ! le parfum de la pluie !
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Bô
RépondreSupprimerLe coup de tonnerre avant l'éclair, également
Un salut Miche
Hé oui ! :))
SupprimerBelle soirée à toi Eric
L'éclair précède le tonnerre...
RépondreSupprimerMais entre ce que l'on voit et ce que l'on entend, il peut y avoir une grande différence.
Surtout là...
Le grondement de l'eau qui va surgir a précédé l'inondation...
En tout cas, c'est une très belle page, merci, Miche.
Bises et douce journée.
Belle journée à toi Quichottine.
Supprimer"Mais sitôt la nuit tombée, il redevient visible et se reflète de nouveau dans les lacs, tandis que derrière lui, tremblante, galope son ombre."
RépondreSupprimerUne terrible vengeance : nouvelle extraite du recueil les soirees du hameau - Nicolas Gogol