jeudi 30 avril 2020

En ces glissements


Par les trous du filet ?
C'est toujours aussi beau !
Éternel premier matin
Là, je retrouve les miens
Si légers dans leur respiration
Non, ils ne sont pas futiles
Légers, si légers...

Ils dessinent du bout de leurs doigts vacuités
Des paysages infiniment sérieux
Des ombres et des lumières
Qui se marient chaque nuit
Et naissent à la pointe de l'aube
Tout à sa juste place.

Tant de douceur
Là où s'élèvent les tempêtes, les abysses
Et ces failles en laves déferlantes.




Alexey Golovin

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