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lundi 22 juillet 2024

Et puis...

 

Et puis revenant,
Le fil électrique suspendu au-dessus de la petite route
Accroche quelque chose en soi qui vibre en résonance
Il n’y a plus rien qui sépare l’objet et l’observateur
Vacuité jouissant d’elle-même.
 
Se révèle le virtuel des concepts
Qui réduisent l’amour universel à une idée coupée des sensations
La pauvreté de l’émotion intellectuelle séparée du corps.

Tout se parle, s’enchante, la feuille, la montagne
Tout est langage par-delà les apparences, un chant d’allégresse
C’est venu se dire en toute simplicité.

 


 

mardi 27 février 2024

Vacuité


Le ciel témoigne, traversé de part en part par cette vacuité, plus que la lumière.
Les nuages qui passent ne peuvent voiler sa présence, ils resplendissent en un scintillement infini... là où prennent naissance ces mots : "sans commencement ni fin".

Toutes formes vibrent à ce chant. Les pierres, si denses, sont elles aussi visitées. Les végétaux, miroirs, dansent et crépitent de milliers d'étincelles.
Rien ne peut faire taire la voix qui se dit là, dans le silence et le vacarme à la fois. Le vacarme de tout ce qui gémit sous l’intense caresse, c’est presque souffrance.

Et puis sentir qu’en ce bruissement incessant, la force qui agit est parfaitement immobile.




lundi 1 mai 2023

"L’espace en soi"

 
Rien n’est fait pour durer,  et pour moi c’est beau !
Comme la vague qui vient effacer les traces, vacuité.

Et au-delà de ce mouvement du vivant
Le tao, l'espace, l'essence du vide
Rien ne nous oblige à rester prisonniers
De cette répétition des cycles qu'est le samsara.

Rien, si ce n'est votre désir de continuité...





jeudi 6 avril 2023

Vacuité... suite

Et puis revenant ...
Le fil électrique suspendu au-dessus de la petite route
Accroche quelque chose en soi qui vibre en résonance
Plus rien ne sépare l’objet et l’observateur
Vacuité jouissant d’elle-même.
 
Se révèle le virtuel des concepts
Qui réduisent l’amour universel
A une idée, coupée des sensations
La pauvreté de l’émotion intellectuelle
Séparée du corps.

Tout se parle, s’enchante, la feuille, la montagne
Tout est langage par-delà les apparences
Un chant d’allégresse
C’est venu se dire en toute simplicité.



mercredi 5 avril 2023

Vacuité

 
Le ciel témoigne
Traversé de part en part par cette vacuité, plus que la lumière
Les nuages qui passent ne peuvent voiler sa présence
Ils resplendissent en un scintillement infini.

Toute forme vibre à ce chant
Les pierres, les végétaux dansent et crépitent
Rien ne peut faire taire la voix qui se dit là
Dans le silence et le vacarme à la fois.

Le vacarme de tout ce qui gémit sous l’intense caresse
C’est presque souffrance
Le silence... absolu.

Sentir au cœur
La force qui agit parfaitement immobile.





lundi 6 février 2023

De la paix


Les voici tranquilles
C'est une réponse qui approfondit encore la paix
Des couches toujours plus profondes
Jusqu'à rejoindre la vacuité
Fondement de toutes choses.



Ham Tin – Tai Long Wan

dimanche 22 août 2021

lundi 12 juillet 2021

Suspension

 

Juste avant

Parce qu'après …


Juste avant

Ciel vacuité, joie paisible


Ce qui n'a ni commencement, ni fin

Par la fenêtre grand ouverte.



Eric Dûrr

samedi 13 mars 2021

De la vacuité, source vivante...

 

Un mot a été prononcé, "illusion"
Et déjà, et encore, en faire quelque chose à conquérir
A atteindre, à traverser, à combattre
Un remède peut-être...

Pourtant si l'esprit entend ce qui se dit-là
Lui qui est attaché à l'objet en sa forme définie
C'est un précipice qui s'ouvre sous ses pieds
Le monde qu'il a construit s'effondre.

S'il y a bien quelque chose qui n'a nul besoin d'être soutenu
C'est bien la vacuité au cœur de chaque perception.

Aussitôt que l'on bouge le petit doigt, l'art de rêver commence
Quelques pas plus tard, ce monde où l'objet créé règne en maître

Chaque jour, chaque minute, tant d'efforts pour maintenir la forme de cet objet.




jeudi 30 avril 2020

En ces glissements


Par les trous du filet ?
C'est toujours aussi beau !
Éternel premier matin
Là, je retrouve les miens
Si légers dans leur respiration
Non, ils ne sont pas futiles
Légers, si légers...

Ils dessinent du bout de leurs doigts vacuités
Des paysages infiniment sérieux
Des ombres et des lumières
Qui se marient chaque nuit
Et naissent à la pointe de l'aube
Tout à sa juste place.

Tant de douceur
Là où s'élèvent les tempêtes, les abysses
Et ces failles en laves déferlantes.




Alexey Golovin

samedi 14 mars 2020

De la danse cosmique


Onde et particule
Au cœur même de la matière
Matière énergie
Vibration
Celle perçue
Par quoi ?
Par qui ?

Perception improbable
De ce qui n'est pas
Des sensations courantes
Ici et là-bas
Dehors et dedans
Haut et bas
Circulation.

Qui fait quoi ?
Pour dire quoi ?
La raison dévisse
Elle craint plus que tout
Le vide
Elle qui a dit le vide.




mercredi 10 juillet 2019

De l'absolu

Dans les rires et dans les larmes
La paix et la souffrance
L’attente et le contentement
En l’homme, en l’enfant
En l’animal qu’il courre, vole, ou nage
En la plante en feuillage, en fleurs
En la terre, accueillante, bouleversante, en fusion
En le ciel, et tout l’univers

La musique
La vibration
La lumière.




 

Inspiré d'un enseignement bouddhique tibétain – La sagesse du domaine de la vacuité

Les cinq énergies omniprésentes fondamentales



LASAGESSE DU DISCERNEMENT – PADMA - FAMILLE DU LOTUS - ICI
 


LA SAGESSE DU DOMAINE DE LA VACUITE – BOUDDHA

On l’associe à l’élément espace. L’énergie propre à cette famille est le fondement, l’espace universel. C’est l’environnement ou l’oxygène qui rend possible le fonctionnement des autres principes. C’est une énergie faite de calme et de solidité. Les gens de cette famille ont un profond sens de la contemplation et sont très méditatifs.
Nous sommes à la croisée de l’élaboration égocentrique avec comme secteur d’identification l’agrégat conscience et la caractéristique de l’élément espace. Nous sommes au point de co-émergence, sur le fil du rasoir, où tout se joue entre l’ignorance et sagesse de l’espace en soi. Le fait que l’espace ouvert soit sans fondement provoque trop d’anxiété. Nous ne voulons pas faire l’expérience de la réalité en soi. Alors on établit un point de référence défini qui solidifie l’espace. C’est l’ignorance consentie, l’opacité soporifique de l’esprit.
Cela ne dure pas. L’obscurcissement de notre espace va se révéler ténu et restreint. On n’est plus dans le flou soporifique de l’opacité. Il est devenu trop pesant et resserré. Dans un processus d’implosion, l’ignorance de la confusion bouddha va passer à la méfiance et l’irritabilité. L’inquiétude et la peur vont nous faire basculer dans la confusion vajra.

Les caractéristiques névrotiques reliés à cette famille se traduisent par la tendance à être dans les nuages au lieu de manifester la qualité de l’espace. Cette névrose est souvent attachée à un refus de s’exprimer. On est paralysé incapable de parler aux autres. Le je-m’en-foutiste est une autre manifestation de la névrose bouddha. La personne ne veut pas avoir affaire directement aux détails de la réalité. Il n’a surtout pas envie de convaincre quiconque.
Il a parfois l’impression de s’enfoncer dans le sol, la boue, la terre. A d’autres moments, en revanche, il est content d’être la personne la plus stable de l’univers. Il se met tranquillement à afficher un large sourire à lui-même, parce qu’il est meilleure entre tous, la seule personne qui arrive à demeurer stable. Mais il lui arrive aussi de se sentir l’être le plus seul au monde. Il n’aime pas danser.
C’est l’indifférenciation de la stupidité (capacité de jouer à l’aveugle, au sourd et au muet devant toute chose qui menace la faible stabilité crée par l’ego), transmutée, au niveau pur, en l’expérience du domaine de la vacuité, sagesse de la conscience fondamentale omni pénétrante.
L’indifférenciation est aussi bien caractéristique de l’ignorance que de l’expérience d’intelligence globale et omniprésente qui est celle de la vacuité. Pour expliquer cela par un exemple, considérons le sommeil profond : s’il n’est pas reconnu, s’il n’est pas lucide, c’est un état d’inconscience, de bêtise ou d’inconscience totale, alors que , s’il est reconnu, il devient une lucidité non-différenciée que l’on appelle « la claire lumière du sommeil »

Lorsque cette ignorance se transmute en sagesse, elle devient un environnement où tout n’est qu’espace, l’espace-en-soi. C’est ce qu’on appelle la « sagesse de l’espace omnipénétrant ». Une vigilance panoramique sans vertige, une omniprésence. C’est l’espace de la connaissance immédiate et primordiale sans aucun point de référence ni de limite. L’esprit fait expérience de l’équilibre véritable parce qu’il ne procède pas d’un compromis entre deux choses. L’absence de dualité entraîne cet équilibre d’autant plus riche de liberté, de simplicité. La conscience bouddha est sans artifice, à la fois ordinaire et profonde, stable et souple, fondée et spacieuse. En soi cette sagesse présente une certaine qualité de désolation et de vide, mais du même coup, elle offre un potentiel ouvert. Elle peut tout accueillir. Elle est spacieuse et vaste comme le ciel.

Couleur blanche de son élément, l’espace, qui peut se trouver simplement morne et vide ou bien vibrant en raison du don d’ubiquité de l’intelligence.
Pas de situation spécifique.


vendredi 28 juin 2019

En écho ... vos mots

B : Un trou d’amour attend dans l’ombre. 
Le vide est sensuel, il parle d’être à celui qui n’est.

- Oui... la vibration contre les parois... du trou

Mémoire du silence : Pour exister et se sentir libre il faut s'exercer à la vacuité ... 
à sa propre vacuité...

- ... concentration et lâcher prise, c'est le chant du monde. 


Ici  


Branislav Marković - Umbra 

jeudi 10 janvier 2019

Entendre .... en toi !!!

Entendre le besoin de cet autre, besoin de silence
Alors s’absenter, le temps nécessaire
Ce n'est pas ce que l'autre t'impose
C'est un choix ! En soi !

Un espace s’ouvre là…
Si vaste qui n'appartient à personne
L'espace pour l'espace
Tout à sa juste place.



Egon Schiel

mardi 25 septembre 2018

De la profondeur

Avoir faim et ne pas manger
Un trou, c'est dedans un vide
Vide plein d'énergie
Profonde vacuité.