Le ciel témoigne, traversé
de part en part par cette vacuité, plus que la lumière.
Les
nuages qui passent ne peuvent voiler sa présence, ils resplendissent
en un scintillement infini... là où prennent naissance ces mots :
"sans commencement ni fin".
Toutes
formes vibrent à ce chant. Les pierres, si denses, sont elles aussi
visitées. Les végétaux, miroirs, dansent et crépitent de milliers
d'étincelles.
Rien
ne peut faire taire la voix qui se dit là, dans le silence et le
vacarme à la fois. Le vacarme de tout ce qui gémit sous l’intense
caresse, c’est presque souffrance.
Et
puis sentir qu’en ce bruissement incessant, la force qui agit est
parfaitement immobile.
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