Affichage des articles dont le libellé est des paysages et la lumière. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est des paysages et la lumière. Afficher tous les articles

dimanche 14 juillet 2024

Fil d'Ariane


La dernière étincelle
Est-elle pour l'esprit ou la matière ?

C'est même chose !
Va tranquille...

Comme un fil d’Ariane
Si fin, apparaissant, disparaissant
Souffle tenu de lumière
Il s'est tu.

 

 

mercredi 5 juin 2024

Malgré la cataracte

 

Hier, c'était hier
Cette lumière en tout point parfaite
Révélant tous les détails
Et les cimes, et les ravines
De la montagne.

Et l'océan, loin, loin, là-bas
Comme toucher le bout
De l'impossible.
 

 


dimanche 26 mai 2024

Chorégraphie


Dieu merci !
Nous ne restons pas dans ce corps limité
Nos esprits eux-même limités
Par nos peaux de pensée.

Oh doux chant de mon amour
Tant de douceur, de profondeur
De paix, de sensibilité
En ta présence rayonnante, je suis.

Au-dessus des montagnes
Dans l'encaissement de la vallée
Sur la vague, dessous, partout
En toi, si beau. 
 
 
 
 

 

mercredi 20 mars 2024

mardi 27 février 2024

Vacuité


Le ciel témoigne, traversé de part en part par cette vacuité, plus que la lumière.
Les nuages qui passent ne peuvent voiler sa présence, ils resplendissent en un scintillement infini... là où prennent naissance ces mots : "sans commencement ni fin".

Toutes formes vibrent à ce chant. Les pierres, si denses, sont elles aussi visitées. Les végétaux, miroirs, dansent et crépitent de milliers d'étincelles.
Rien ne peut faire taire la voix qui se dit là, dans le silence et le vacarme à la fois. Le vacarme de tout ce qui gémit sous l’intense caresse, c’est presque souffrance.

Et puis sentir qu’en ce bruissement incessant, la force qui agit est parfaitement immobile.




samedi 19 novembre 2022

La nature en éveil

 

Et brusquement,  une révélation
Les arbres en leurs ramures si belles
En conversation avec la lumière.

Et encore la ligne improbable
Entre océan et ciel, si pure
Si nette, si vibrante.



dimanche 4 septembre 2022

Une voile sur un océan de lumière

 
Une voile se gonfle au vent
Glissement sur un océan de lumière
Innombrables gouttelettes.
 
Une voix les rassemblent
Une vague se lève
Une vague repose.

Une vague vient lécher
Le sable blond
Le sable noir...


mercredi 17 novembre 2021

samedi 17 juillet 2021

Le jardin d'Eden

 

Un train file au pas cadencé, au travers de grandes baies vitrées des montagnes aux pics enneigés, des vallées verdoyantes et fleuries.
Plongeon au-dessus de ce train, le toit gris et plat s'allonge, vibration des rails, badadoum, badamoum, le rythme balancé l'anime tout entier. Un signal strident, le train pénètre un tunnel, sur le toit un enfant, un petit garçon, il rit aux éclats. Le souffle du déplacement s'éloigne, le train disparaît emportant l'écoulement du temps.

Un arbre grand, solitaire et puissant. 

De loin, très loin, un chant. Plus près, reconnaître le croassement des crapauds. Il a plu, beaucoup !
Ouvrir les yeux, être dans la maison, se lever. Aller jusqu'à la porte de derrière, celle qui s'ouvre sur la cour clôturée de tôles. Bien pousser la porte jusqu'au moment où le contact avec le carrelage la bloque, que les courants d'air n'aillent pas la faire claquer. La cour n'est plus enfermée, plus de tôle, un jardin vibrant de couleurs qui traverse, qui part loin là-bas. Rentrer dans la maison.

Un silence si profond, un silence que rien ne vient troubler, un silence dense. Rester-là, dans cette écoute. Et voici que le silence s'égoutte, l'image figée s'anime du dedans, se déforme, d'autres formes, des flux, pixels, un entonnoir, du plus large au plus serré, glisser, trou noir.





lundi 15 février 2021

Dans le ciel...

 

Ces nuages bas traversant en courant le trou de montagne, certains s’allumaient aux couleurs d’or.

Plus haut…

De petits moutons étincelants de blanche lumière.

Des masses lisses aux formes si étranges que l’on dirait des vaisseaux venus d’ailleurs.

Des fils étirés, traînées laiteuses dans l’azur intense des trouées.

De longues bandes, dégradé de bleu, de gris, sur la ligne d’horizon.

Ils étaient tous là.

 

Une symphonie, des notes accordées, parce que tous parlaient avec…

Avec le grand astre qui derrière la montagne descendait vers l’océan. Max disait, quand il était bien petit, que le soleil allait se baigner.

Oui je l’entendais, cette musique qui les rassemblait, si différents et pourtant ensembles, juste parce qu’ils parlaient avec…

 

Et puis soudain, cela cessa. Les nuages bas, gris seulement, ils courraient moins vite. L’ami solaire n’allumait plus ce ciel, chacun était là, retrouvant sa propre intimité.



Lassen Volcanic National Park by Danny (thelightninja)

mercredi 23 septembre 2020

Au bout ...

 

Laissant tomber les faux semblants

Un à un pour ne rien oublier

Tout oublier

Au bout de ce voyage

D’insomniaque

La lumière



Kulturtava