Ils s’aiment ces deux là, c’est sûr
Cousin, cousine
Et là toute la matinée des disputes
A n’en plus finir, des mots tranchants
Je t’aime plus, je…
L’un fait un trou qu’il veut pour lui tout seul
Il défend son territoire à force de menaces
Elle ne l’entend pas comme ça
Et fait glisser le sable
Dans le trou profond
Elle ne cède pas, elle devrait pourtant
Laisse, il ne veut pas !
Mais justement comme il ne veut pas…
Qu’est-ce cela ?
Ah, je connais, c’est sûr !
Évidence, ils sont là arque boutés
Sur leurs différences
Comme si la peau noire de l’un
Ne pouvait supporter la blancheur de l’autre
Et vice versa
Au manège, cela reprend, elle veut monter
Sur le même, avec lui, et lui ne veut pas
Et puis soudain il dit : Oui
Une dame qui s’y connaît bien en relation
« Il y en a toujours un qui est plus conciliant »
Elle rêve celle là, un pas en avant
Parce que là, elle ne veut plus s’asseoir
Sur le même siège et enfourche la girafe
Expliquer, dire que…
Inutile. Théorie moralisante
Je ne te connais plus
Arrondir les angles, neutraliser les excès
Tant que ces deux là, seront à s’affirmer
Dans ce qui fait que nous sommes deux
Ils iront du j’aime au j’aime pas
Il n’y a d’autre solution que d’attendre
Que cela prenne fin, que les corps fatigués
Se détendent et entraînent le repos, la paix.
Alors nous irons, marcher, regarder
La grande marée qui dévoile le corail
Qui laisse l’air profité de son parfum
C’est si rare ici.
Laurie
Snow Hein
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