jeudi 24 août 2023

Du chercheur


Le chercheur a conscience du manque, il a besoin de se mettre en chemin d'une manière impérieuse et absolue, c'est cela la foi, ce qui met en mouvement, qui est le mouvement. Les capacités lui sont données, par son désir et son courage, au moment de marcher le chemin intérieur qui est sans retour. C'est cela mourir, mourir au connu, se laisser ouvrir par les deuils successifs. Le deuil même de sa quête, sans mettre fin au processus.

Le chercheur ne cherchera pas à devenir normal, tout lui est utile qui sera jugé, par le consensus, anormal. Il traverse sa souffrance, ses troubles, il traverse... Le refus de se laisser toucher, le désir de l'amour fusionnel, la souffrance de se laisser toucher. Il traverse... les énergies travaillent, pour lui, en lui. 
La relation, de sujet à sujet ; elle a cessé d'être de sujet à objet. Tout est vivant ! En soi, autour de soi. 

Dans cette ivresse tous les fanatismes, sauf, à reconnaître "en cela" le lieu de la possible humanisation de l'homme, co-créateur, ne plus être manipulé par les forces de l'invisible, on aura dit l'inconscient. Inconscient comme on a construit des églises pour ne pas connaître le divin. 






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