A
l’orée de la forêt se reposer… écouter …
Peu
importe tes propres limites inutile de faire des comparaisons, ce qui
est important c’est voir ce qui se passe lorsque tu atteins les
tiennes.
Tout
se construit et se déconstruit, ici même.
Le
soir où tu as entendu dans le vent, ton sac si léger, la marche une
danse. Là où la force te sera donnée, va ! Et dans la
fatigue, arrête-toi. Que prenne fin cette attitude entêtée qui dit
: « marche ou crève ! », comme un vieux compte à régler.
N'en
fais pas ton affaire, ce n'est ni une question de pardon, ni une
question de réconciliation. Tu as appris de tes pères le mérite et
le démérite, la récompense qui est la joie, la souffrance qui est
la punition, vous en avez fait une loi avec laquelle vous ne cessez
de tricher. C'est vrai tu ne triches pas, tu prends la peine, tu
prends la joie, mais vois c'est encore ton affaire !
Elle
regardait les verts des feuillages, y découvrait l'immobilité de
l’air, dans la fraîcheur qui s’étendait la nuit venait sur le
lac gris. « Tout cela est si paisible... » Le corps
détendu semblait toucher le ciel, mais la tête regrettait ces
histoires répétées. Elle se disait que cela mourrait au bout de
son entêtement…
Pas
bien compris encore... la vie qui est faite de moments
contradictoires, où vient se murmurer le secret du chaos qui est
ordre absolu.