Lorsque
le petit mental cherche à se faire une idée du « sans besoin, sans
attente », ça donne quelque chose comme ça :
« Mais
si je n'ai plus besoin des autres, complet en moi-même, comme je
vais être seul ! »
Et
dans le ciel regarder des étoiles séparées par des années
lumières, parfaitement isolées.
Sourire.
S'il y a bien quelque chose qui n'existe pas à la source, c'est le
sentiment d'isolement. Et si c'est encore chacun dans son corps, la
perception de ce corps est tellement autre ! Et lorsque dans la
relation avec nos pairs, des émotions (mises en mots ou pas),
viennent parler de ce niveau où c'est chacun pour soi, sourire
encore. Ce n'est qu' un rideau de fumée, le théâtre des
ombres; le regard se pose ni dedans, ni dehors, traverse l'illusion
des incompréhensions.
Amour,
là est amour, et avec ou sans mot, Cela agit. Le chant vibratoire au
cœur de la matière, circulation des énergies, ici apaise les
inquiets, ici détend cette crispation, ici redresse la tige,
toujours ce qui est juste.