Comprendre qui est prendre en soi

 

Comprends une chose

Une chose qui est simple à comprendre !

L'homme en nourrissant, élevant, tuant, mangeant

La chair de la chair, c'est fait homme tout puissant

Sur le reste de la création

Quand il a divisé ces tâches, la tâches divisée par lui

Il est devenu esclave, l'esclave d'un système qui lui échappe

Et la puanteur de l'industrie de l'élevage, des élevages.

Comprends bien, il n'y aura pas de retour en arrière

C'est verrouillé dans l'ADN même

Il n'y a que le changement profond

Ne plus consommer de viandes, de poissons...

 

 

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Comprendre ...

 

Comprendre ?

C’est pousser devant

Comme le fœtus à naître

Encore dépendant du corps de la mère

Et il pousse, et il pousse

Il est contraction dans l’ouverture

La génitrice civilisée résiste

Alors, seul, il pousse

Jusqu’à sortir la tête

Mais ce n’est pas fini

Il faut encore passer les épaules

Et puis, il y aura le sein, le pouce, le sexe

Pousser encore

C’est la vie qui pousse

En cet enfant

Traverser tous les chausse-trappes

Sentir avec précision le moment

Où cela n’est plus utile

Et alors trancher d’un coup sec.

 

L’homme a au cours d’une vie

Plusieurs cordons ombilicaux

A couper, c’est cela la compréhension.

 

 

 

 

Comprendre à comprendre, le vaillant

Comprendre... on rencontre déjà la barrière des interprétations, elles sont si nombreuses, colorées par les émotions, les peurs, le passé, tous les passés.

Comprendre... on rencontre déjà la barrière des interdits, ce qu'on a appris qui n'est pas bien, ce que l'opprobre juge et condamne, ce qui nous fera tout seul contre tous.

Comprendre... on retrouve des expériences refoulées dans l'inconscient, des émotions, des peurs sans nom.

Comprendre... le vaillant traverse toutes les couches et s'émerveille. 

"Comprendre"

 

Non ce n'est pas un renoncement à comprendre,
C'est comprendre vraiment, qui est prendre en soi.

Mais voilà, qui sait cela
En cette expérience si spontanée
Qu'aucun doute ne peut s’immiscer
Expérience sans saisie, totale, absolue 
Qui ?

Peu nombreux, c'est évident.
Et pourtant tous sont portés vers cela
En conscience ou en inconscience, tous absolument.

Comprendre ? Prendre en soi..

 
L’océan se soulevait sans aucun effort
Les vagues si puissantes de coraux arrachés
Aussi les détritus humains
Déversés sur la chaussée
Délimitant la frontière de la ville.
 
Nous avons grimpé
La colline par un chemin glissant
Assis face à l’échancrure
Au cœur des embruns
Comprendre
Ce manque d’énergie.

Merci kattelm

Kattelm : Je n'ai pas de mots, Des Mots, pour dire comment les tiens me touchent.Je crois que ce n'est pas important. Etre touchée se suffit.

Des Mots : Et je le suis, tout autant.. touchée de toi...

Fréderic Lamy

Un jour...

Un jour, c'est inévitable, nous ne comprendrons plus rien 

A ce qui fait les relations humaines aujourd'hui

Le traitement des animaux, de la nature, des autres 

Dans leurs cultures, dans leurs familles, dans leurs pays

Dans leurs corps, dans leurs esprits.

Les guerres, les attentats, les crimes, les pollutions

Nous ne comprendrons plus rien de tout cela.

Comme un cauchemar qui aura pris fin

Quand on se réveille et qu'on réalise 

Que ce n'est qu'une construction mentale

Qu'on n'a pas pu, pas su, gérer

Trop mangé, trop bu, trop de haine, trop de peur.

Souveraineté en chacun, en chaque être vivant

L'animal rendu à son existence n'a nul besoin 

Que l'on se mêle de ses affaires, de sa vie

Juste que parfois, nous entrons en relation

Alors le sens véritable de la relation...

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Comprendre qui est ...prendre en soi.

 

Il comprenait tout, et rien ne l'affectait

Et cet autre qui ne comprenait rien, tout l'affectait.

Beth Moon 

Déjà ...

 

Là où nous sommes d'accord, en accord
Il n'y a rien à comprendre
Tout est compris déjà.

Jean-Michel LENOIR

Tout prendre...

 

Lorsqu'un profond dégoût remonte de mes entrailles

Je ne me hâte pas de le recouvrir avec des pensées positives

Je ne le noie pas dans un activisme forcené

Je laisse ce profond dégoût exprimer ce qui se doit.

La foule hagarde, sourde à ses propres cris de souffrance

Marche en chantant vers l’abattoir

Sans que jamais elle ne puisse toucher en elle, l'énergie vive

Une fuite d'énergie si grande !

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 Shamsia Hassani