Affichage des articles dont le libellé est de l'entre deux mondes. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est de l'entre deux mondes. Afficher tous les articles

lundi 6 mai 2024

Somnolence


Un jour, ou plutôt une nuit
J'ai marché avec une mère
Dans l'entre deux mondes.

Le jour ne pouvait plus se lever
Et la nuit ne savait plus être profonde
L enfant que j'étais, avançait.

Cette femme qui me tenait par la main
N'était qu'une ombre.




dimanche 16 juillet 2023

Émergence


A la pointe du jour, rien que la pointe du jour
Absence/présence, toutes les aubes sont là
Contenant et contenues.
 
Sensation... le froid vif acier
Présence au déroulement des choses
Les premières lueurs de l'incendie céleste.
 
Rester encore entre les deux mondes.






vendredi 3 mars 2023

Marcher, encore

 

Je marche encore dans l'entre deux mondes
Tenant par la main une femme qui est ma mère
Je n'ai plus peur, en elle la peur a encore grandi.

Je n'ai plus peur ; en vérité je n'ai jamais eu peur
Seulement se laisser submerger
Par l'émotion d'autrui.





dimanche 20 mars 2022

Plus loin encore, dans la nuit...

 
Les chattes au petit matin se sont donné rendez-vous
Dans la chambre, Boubounette et Terre de feu se sont battues
J'ai du me lever, les séparer, et puis je me suis recouchée.

J'ai rêvé... j'ai marché dans cet autre monde intermédiaire
Il y avait le chien Pilou, j'étais si contente, je l'ai caressé longtemps
Tout en pensant qu'il était bien dommage que Moustique et Noiraud
Ne soient pas là... c'est étrange, quelqu'un les avait emmenés ailleurs 
Le fils, je crois, avait fait ça.

Et dans cette grande cour, dans ce gris de l'entre-deux, je les ai vus !
Moustique déjà, comme j'étais heureuse
Et puis plus loin, Noiraud, il m'attendait
Oh mon bon chien, te voilà ! Je suis-là
Alors je me suis réveillée.



vendredi 22 janvier 2021

L'entre deux-mondes

 

Tous les animaux se sont tus

Et les autres ne sont pas encore réveillés.


Ils le feront à l'aube mauve

Appels de chiens et de coqs mêlés.



vendredi 31 mai 2019

Entre deux mondes

Je me souviens, je me souviens très précisément
D'avoir marché avec ma mère
Elles étaient deux, la petite et la grande
Entre deux mondes
Ni le jour qui ne venait pas
Ni la nuit qui était déjà finie.

C'est l'enfant qui était témoin de cela
La mère tenait, tenait, il fallait tenir
Cela ne laisse pas beaucoup d'espace.

Un monde qui ne veut pas finir
Pour qu'autre chose soit
Un monde qui attend
Comme on attend que le fruit mûr tombe au sol
Mais ce fruit pourri ne peut pas tomber
En lui ce qui le retient sur la branche morte
Système qui s'auto-alimente par la répétition.




lundi 5 février 2018

Dans l'entre-deux des deux mondes

Dans le parc brumeux déambulait un ange
Ses ailes repliées remontaient haut, au-dessus de ses épaules
Je voulais croire que non, cette silhouette n'était qu'une femme
Aux longs cheveux qui aurait porter je ne sais quoi sur ses épaules !

Mais s'approchant encore, d'un pas lent, assuré
Il n'était plus possible de douter, tout blanc il avançait
Derrière lui à bonne distance des femmes et un enfant
Des femmes, un cheval blanc, et un berger allemand.

Une fillette s'était mise à courir d'un pas si léger
Sa robe blanche étincelait dans ce jour qui n'était pas jour
Cette nuit qui n'était pas nuit, on la fit se couvrir d'un châle
Noir, et le petit enfant... c'est alors que je remarquais.

Tous étaient vêtu de blanc et par-dessus un vêtement noir
Et puis ... le soleil à l'horizon...
Mais était-ce le soleil ? Je savais que non, cet œil
Apparu au-dessus du toit de la grange n'était pas le soleil.