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jeudi 17 février 2022

Nature et l'homme...

 
Tu me parlais de ces hommes en Sibérie
Retournés vivre dans la forêt après avoir connu
L'immigration forcée dans les cités.

Je t'écoutais :
La vie est vraiment rude là-bas !
Le journaliste demanda à l'un d'entre eux
Pourquoi cette préférence pour cette vie démunie ?
Car quoi aucun confort !

Un seul mot, un seul, "Liberté"
Cette histoire a fait son chemin
Comme on chemine, puis une question :
Comment une vie rude en tant de contraintes physiques
Peut-elle rendre libre ?

Bien-sur,
On pourrait dire qu'ils ont quitté une vie de plus grande contrainte
Des conditions de dépendance à un système d'oppression
De négation de leur nature profonde
Et que de fait ils sont libérés de ce joug mental.

On pourra dire encore que prenant cette décision de quitter
Ils ont fait ce premier pas, et chaque pas décidé Est Liberté !

On pourrait encore, peut-être, trouver d'autres explications...
Mais j'en vois une qui les dépassent toutes
Non qu'elle les englobent
Elle est tout autre.

Dans la nature l'homme reconnecté
Est en communication constante avec le visible
Mais surtout l'invisible
C'est une alchimie constante, vivante. 

Il est libre parce qu'il est complet
Il est libre parce que les énergies circulent
Il est libre et se fout bien de savoir pourquoi !



Merci 

jeudi 23 juillet 2020

Du sacré


La nature est sacrée
Non pas le concept de sacré revendiqué par l'homme
Avide de pouvoir sur la nature.

La nature est sacré en tellement de naturel !




dimanche 22 décembre 2019

Des signes et des sourds

Cela fait deux jours qu'elle n'est pas rentrée
Cela lui arrive, mais à chaque fois
Passés ces deux jours, je m'inquiète... un peu
La voici qui arrive, elle annonce toujours son retour
En des miaulements caractéristiques
«  Hé me voilà ! Tu n'as pas besoin de te faire du soucis !
J'ai faim ! »

Moi je cours, lui prépare un repas
Et... dans le salon, affalé, inanimé
Un gros rat, et, une feuille de capucine
Diantre Boubounette !
Si menue, comment as-tu fait pour tuer
Cet animal presque aussi gros que toi ?

L'animal ne saigne pas. Je me réjouis
Qu'elle ne l'est pas mangé, il est peut-être mort
Empoissonné...
Je prends l'animal par la queue, le rendre à la nature.

Le portail est déjà fermé, il fait nuit
Je prends les clefs, pose le rat sur le muret
Le temps de manœuvrer la serrure …

Tout le temps que je l'ai tenu, curieuse impression
Je voyais ces deux pattes arrières se balançaient
Dans un mouvement flasque
Et quand je l'ai déposé, sa queue...
Elle n'est pas retombée d'un coup d'un seul
Non... doucement, comme retenue elle s'est posée


Au moment de le reprendre, le voilà qui glisse
Comme s'il tombait... furtivement il disparaît
Dans l'encoignure, je ne le vois plus.

Il n'était pas mort !
Il faisait mine...
Dans la nuit, je n'ai pas pu voir
S'il avait réussi à prendre la fuite
Tous les chats étaient là dans la cour...

Je lui ai souhaité longue vie
Je suis contre toutes ces campagnes
D'exterminations, ces épandages à tout va
De poisons, les rats, les requins, tous les animaux
Sont utiles, ont un rôle à jouer dans la nature
Et quand certaines populations envahissent
C'est en réponse à nos dysfonctionnements !

Nous ferions bien mieux de comprendre
Ces signes que mère nature nous envoient !




lundi 28 août 2017

Non, ce n'est pas une dérive...

Alors récapitulons ...
On veut continuer à manger de la viande
Bien sûr on regrette le temps où la vache allait au pré
Alors on aimerait bien que ce temps revienne
On ne sait par quelle magie cela serait possible
Mais bon …

Non, il ne s'agit pas d'une dérive
C'est l'aboutissement d'un mouvement
Qui a commencé avec les premiers pas que l'homme
A fait dans l'agriculture et dans l'élevage.

Tous les ingrédients étaient-là
Qui s'accomplissent
Aujourd'hui dans cette folie organisée
De l'élevage et l'agriculture intensifs
Et de la consommation à bas prix.