Ils
ont tellement perdu le contact avec eux-mêmes
Que
sans intermédiaire ils ne peuvent plus
Il
leur faut une labellisation de leur propre pensée
De
leur ressenti, de leur perception.
Chaque
institution proposant la sienne
Ils
vont au marché avec leur petit panier
Il
y a les fidèles qui achètent toujours au même étal
Il
y a les pique-assiettes.
Tout
ce qui échappe au discours officiel, est rejeté
Ils
ont bien appris la leçon
Idiots
ils sont devenus
Et
resteront.
Ils
ont tellement perdu le contact avec la nature
Je
parle bien de ce grand corps qui nous fait
En
multitudes de formes imbriquées
Qu’ils
sont devenus... des copiés/collés.
Tout
dans leur cerveau formaté
Plus
rien sur la peau, ni le froid, ni le chaud, ni le mouillé
Toute
sensation est cause de désagrément
Alors
les perceptions plus profondes, ma brave dame !
C’est
tellement ancré cette déconnexion
Que
leur propre corps leur est étranger
Il
ne peut plus que cristalliser toutes expressions aberrantes
Qu’ils
appellent maladies.
Après
quoi, il ne reste plus qu’à s’identifier au statut de malade.