Pas de vie sans souffrance

 

Se plaindre ?
Mais de quoi ?
Regretter sa souffrance c’est la multiplier.

Changement et souffrance (2)

 

Il n'y a pas de vie sans souffrance, le désir puissant de maîtrise génère beaucoup de souffrances. Elle se déplace, parce que la douleur dans le pied a disparu, on pense l'avoir vaincue mais voilà qu'elle habite une autre tension rendant la vie encore plus difficile. Le désir de maîtrise est juste, il participe du processus qui lui nous échappe complètement. 

Il n'y a pas de changement par la soumission, la vie ne nous veut pas soumis. 

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Changement et souffrance

 

Il n'y a pas de changement sans souffrance, si rien ne me dérange je ne change pas, je reste confortable dans un bain agréable, suspension dans le vide. Quelque chose se présente qui vient interpeller cet équilibre, résistance je ne veux pas quitter cet état béni des dieux. La résistance ne fait qu'augmenter la sensation désagréable qu'un extérieur cherche à s'imposer, à pénétrer. S'il n'y a aucune résistance, je ne change pas non plus, tout glisse sur moi, comme la goutte d'eau sur le plumage du cygne.

Mais à vrai dire, qu'est-ce que « je » fais réellement ?

Mais si ce «moi » n'est pas dans l'exploration de quelques réponses à ce défi, il n'y a pas de changement non plus.

Le changement ?

Ils sont nombreux à le revendiquer, tout en le refusant.

Tout change à chaque instant, et ce n'est pas continuité.

On dira que rien n'existe qui ne change pas, et puis on verra que tout meurt à chaque instant pour qu'autre chose soit.

Déjà publié ici

La beauté du vivant

Ce n'est pas tant mourir qui fait peur

C'est souffrir

Mourir, on peut encore y accrocher de folles espérances

Mais souffrir !

Cela vous ramène au centre, cela vous ramène "ici"

Toutes espérances de s'échapper foutent le camp

Pression de la concentration

Plus d'échappatoire.

Le miroir ne renvoie alors qu'images grimaçantes

Qui vous parlent d'une situation sans solution de rechange

C'est là que le cerveau propose d’ hâter le départ

Renoncement, paroxysme du renoncement.

Surfer la vague, surfer encore et encore

Être puissamment cette souffrance

Une si grande énergie dans l'infiniment petit.

Déjà publié ici 

 Fred Lamy

De la souffrance inhérente à la vie

Évidemment que j'aimerai avoir ce pouvoir
Comme un immense parapluie que j'ouvrirais
Et vous mettre à l'abri
Mes enfants, tous mes enfants
Mais !

Je n'ai pas ce pouvoir
D'ingérence dans vos vies
Je n'ai pas ce pouvoir
De décider, de faire à votre place
Comme c'est bien !

Et comme c'est difficile
Parce que...

Ce désir n'est autre que l'expression de ce qui en moi
Aspire à la tranquillité, ne pas être dérangée
Main mise sur le vivant
Que cela ne fasse plus de vagues !

 Nathan Head