Tristesse sans nom...

 
Comme un épais brouillard, morne plaine
Plus rien ne voit, chuchotements d'outre-tombe
La tristesse s'installe
Creuse son nid.

Pas de larme, pas de cris
Cela s'étouffe sans bruit.

Et puis l'oiseau de malheur qui rodait là
Se pose et tout se pose.

En cette fin d'année...

 

La tristesse est là
Tout près en cette fin d'année
Où le sens est perdu.

Surtout ne pas se laisser-aller
Surfer cette vague qui traverse.

Et c'est compassion
Sans limite
Sans direction.

Merci...

Cette si grande colère...

La colère afin de ne pas sombrer

Dans cette profonde tristesse

N'en plus pouvoir

De toutes ces violences

Indifférence à la souffrance

Jamais !

Et puis s'allonger-là dans ce lit de misère

Lâcher prise, plus aucun désir

Même pas pour que cela change.

 ‘Kladderadatsch’, 1921

De la vague

Parfois retenir en soi
Émotion, tristesse bien sûr
Ce monde des hommes
Est si … !!!

Vient le moment, où...
Il suffit d'une petite chose
Mais rien n'est petit, ni grand
Un détail et tout est détail
Pour que l'émotion retenue
Jaillisse à grands flots.

Tous les chagrins du premier
Au dernier se réunissent là
En des flots bouillonnant.

Situé dans le nord de l’Arizona, aux États-Unis, Antelope Canyon qui appartient aux Indiens de Navajo, est constitué de deux Canyons face à face Upper et Lower à quelques kilomètres de la ville de Page

Des faux mariages !

J'ai été préservée

Je pourrais tout aussi bien dire

Que je me suis évitée

Ce grand malheur

Dont les voilà affublés

D'une soi-disant vie de couple de rêve

Et de la grande déchirure avec la mort

Ce compagnon, cette compagnonne

De chaque jour, en autant d'attachements

Et la mort qui les sépare !

Roméo et Juliette avaient compris cela

Qu'ils se sont donnés la mort

Dans un même geste.

Key Nielsen -  Mille et une nuits