Si
tu te fais vigile, il te faut savoir sur quoi tu veilles
ainsi, nuits et jours...
Si
tu ne l'ignores encore, c'est tout juste jalonner ton chemin
d'interdits.
Quel
est ce bien si précieux
Qu'il
te faille le porter jusqu'à l'autre rive ?
N'as-tu
pas, ainsi, pris en charge, la charge d'autrui
Le
condamnant à ne point vivre sa vie ?
Se
tromper à ce croisement des chemins
S'est
se perdre tout à fait.
Tu
reconnaîtras la justesse, à la paix intérieure
Qui
précède, accompagne et ferme la marche.