Le papillon

 

Un papillon attend les premiers rayons
Sécher ses ailes de la rosée et s'envoler. 

Vladimir Kush Départ du navire ailé  

Ils ne voulaient plus mourir !

 

Promesse de diable

Ne plus tomber malade

Ne plus éprouver la douleur

Alors ils ont vendu et leur corps et leur âme.

En vain !

La maladie, la souffrance, la mort

Font parti du vivant

Le grand Tout.

Comprendre qui est prendre en soi

Rencontrer, dans son intimité

Ne pas se séparer.

Cette existence est un passage

C'est le passage qui est important

Passer d'une rive à l'autre

Victor Vasnetsov

Le prix de la séparation

Tu sais, ils ont peur de mourir, et peur de vivre aussi !

Bien sûr, puisque mourir c'est vivre

Naître et mourir, ils ont séparé ces deux là

Et laissé grandir entre ces deux bras du même fleuve

Des cités, des raisons, des justifications, des condamnations

Tant de mensonges et d'espoirs.

Ainsi le désespoir n'a cessé de les accompagner

Regarde-le avancer en toutes ces armées

En destructions organisées.

Déjà publié ici

Andrey Surnov

Respirer et expirer

C'est fou ! Et c'est beau
Tous ces rêves d'amour
D'amour toujours
Qui jamais, jamais ne finiraient
Et finissent toujours.

C'est beau et c'est fou
Ces images, ces désirs
Faudrait juste les laisser
Être et aller
Sans s'accrocher.

Apal’KinPaul – “Invasion”

Ce qui EST

Il n'y a pas de changement et le changement est la condition naturelle
Du vivant, ce qui naît et meurt
Il n'y a pas de changement sans remise en cause des acquis, des savoirs
Des certitudes, des édifices, des organisations, des techniques.

L'humanité, elle, est engagée dans la préservation
De ce qu'elle considère sa propriété, ce qu'elle a gagné, qu'elle a bien mérité !
En elle, elle étouffe toutes voix qui interrogent, remettent en cause
Voyez le sort qu'elle réserve à toutes celles et tous ceux qui osent.

On ne veut pas mourir, on ne veut pas changer
On veut durer, quelque soit le prix à payer
Et le prix est toujours plus élevé en pollutions
En cruautés, en injustices, en insensibilité
Les enfers sont-là qui s'ouvrent sous nos pieds.

Karel Thole