Ballade poétique au MADOI

 

Ballade poétique au musée des Arts décoratifs à Saint-Louis
Sur l'ancien domaine agricole, celui de Maison Rouge
Garçon et filles déclament des textes, esclavage, larmes
Souffrances perdues
Et puis maloya, chants et danses mêlés des opprimés.

Dernier tableau, au moment même où la musique s'élève
Le vent, soudain et bruissant dans le grand arbre, se marie aux voix
Toutes ces voix d'ici et de là-bas, le vent les unit
Il agite les branches crescendo.

 

 

Sur la nuque, des boucles

Comme un entêtement...
C'est vrai, mais si tu es calme dans cette position
La tige se dresse et la corolle s'ouvre.

Et si le vent vient à passer, à souffler très fort ?
La tige en ses racines profondes
Ploie mais ne se brise pas.

Flux électrique, picotements
Au niveau de la nuque
Celle que l'on dit : têtue.

Les alizés

 
Un coup de vent, un peu plus fort
Mais non, juste qu’il est plus près.

Alors, porté
Happé
Plus d'effort de penser
Cela se fait…

Longtemps le vent

 

Le vent emporte sur son dos
Des histoires lontans
Des histoires de là-bas, dis !

Alors me suis réveillée
Pour les écouter.

Sergio Larrain

Voile léger

 

Le vent rentre
Il est petit encore
Mais il rentre.

Par vent léger 

Le vent

 

Rarement approché une personne

Aussi peureuse

C'est une femme, cela n'engage qu'elle

Peur de tout, du voleur, du violeur

Peur de perdre ce qu'elle croit posséder

Car aussi bien, elle trône, écrasant

De son mépris ce qu'elle pense à sa merci.

Bien embêtée la dame

Avec celle qui ne possède rien

Comment saisir le vent ?

Ils ont inventé les moulins et les éoliennes !

Certes, le vent fait tourner...

Déjà ici

Merci

Vive le vent !

 

Le vent s'est levé
Vols d'oiseaux argentés
Balayant les fils d'azur.

Ici, merci les Caphys

Merci...