De ce vide

Comme la nature a horreur du vide

Elle le remplit de cette plainte infinie

Générée par l’espèce humaine

Et la souffrance que son ignorance

Fait grandir parmi les autres espèces

Animales, végétales, minérales…

C'est cela mourir...

C'est cela mourir

Ce vide vibrant

La conscience suspendue

Dans le corps énergie

J'ai vu cela en toi, petite grand-mère

Toute la nuit, ton souffle s'écorchant à ta chair

Tu attendais le matin.... comme la chèvre de Mr Seguin.

Il y eut un grand coup de vent

Les arbres dans l'aube noire ont gémi

Je l'ai dit, je l'ai senti : « C'est la fin »

L'attention précède les événements importants

Dans un calme si grand

Dans un silence si profond

Mais bien sûr tout est important

Seulement qu'on ne peut tout Voir

Qu'importe si l'on perçoit cet amour

Dans lequel les formes apparaissent et disparaissent.

Du vide... énergie

L'amour vient du vide

Retourne au vide

Il efface les formes

Les projets

Surtout n'en vouloir à personne

Ni à l'autre, ni à soi

S'ouvrir encore

En un sourire.

Le vent

C’est une affaire d’apesanteur

La terre nous colle aux pieds

En tant de labeurs, et de gravité

Les corps douloureux, toujours trop tôt.

 

Nos têtes rêvent, se racontant fables et autres fantaisies

Elles ne nous portent pas bien loin

Elles sont vides !

 

Du vent, souffle vivant…

 

Je n’attrape rien dans mes filets

Oui, regarde comme c’est bien

Tout a filé...