C'est
que vous y tenez à cette organisation
Sociale !
Qu'il
y aurait des aidant et des aidés !
Je
connais si bien ce principe
L'ayant
en un temps confondu avec le "Vivre ensemble"
Il
a fallu que je descende dans l'arène pour VOIR.
Après
avoir compris que le travail social
Ne
vise qu'au contrôle social
Qu'il
faut que "ces gens-là", les pauvres
Les
parents déficients, les parents d'enfants déficients
Il
faut que tout ce "petit monde-là" se soumette
A
un modèle, à des protocoles, que le spécialiste
Impose
après se l'être imposé à lui-même
Après
des études, de longues années de travail
De
souffrance, on souffre beaucoup dans ce milieu
Après
tout cela
Décider !
S'engager !
Volontaire
dans une grande association
Dont
je tairais le nom
Là
j'en étais certaine je pourrai enfin participer
Être
pleinement dans le "Vivre ensemble"
Immersion
totale, ne rien retenir
Quand
il faut faire les choses, ne pas les faire à moitié.
Trois
mois, d'un mal être grandissant, d'émotions puissantes
De
rencontres aussi, trois mois pour comprendre
Qu'il
n'y avait pas plus de Vivre ensemble dans les associations
Que
dans le travail social
Oh
pourtant tout semblait porter à cela
La
personne toute entière dévouée aux autres, aux projets
Ne
décidant de rien par elle-même, pour elle-même
Ne
plus s'appartenir, appartenir au groupe, au clan
Quelle
expérience ! Mais ce n'est pas "Vivre ensemble".
Et
puis un soir, dans un coin de la grande salle commune
Un
livre oublié, livre de poche, je l'ai encore
Révélation
à chaque mot, je lisais pour la première fois
Krishnamurti
« La première et dernière liberté »
Peu
de temps après, partir, seule, en marche.
"Il
n'y a pas de vérité qui nous attende comme un point fixe
La vérité est un pays sans chemin..."