Moineau et moinette

Ils sont tous les deux perchés sur la tige d’une feuille de papayer.

Je les remarque, au moment où moinette sautille se rapprochant de lui, pour ce mouvement d’éloignement du petit mâle.

Une fois encore elle tente l’approche, une fois encore il s’éloigne.

Elle semble accepter cette distance indiquée par moineau, et la voilà qui se met à gazouiller, elle lui parle en son chant, c’est certain.

Lui se lisse les plumes, enfonce son bec dans son poitrail, tellement occupé, qu’il ne semble même pas l’entendre.

Brusquement moinette s’envole à tir d’ailes, dans le même mouvement il la suit.

Je ris : « Na, voilà ! Il a l’air malin, celui-là ! ».

Mais aussi je me tais, c’est tellement simultané, comme s’il attendait qu’elle bouge pour bouger…

Jean-Loup

Tu sais pourquoi ?

Tu sais pourquoi ?  Qu’en vérité pas de maison
Pas de grenier, juste un chemin que l’on fait de nos pas.

Et plus nous serons à marcher au même tempo
Dans la même direction, les yeux loin, loin là-bas
Sur l'horizon jamais atteint… 

 Henri Martin - Young Woman Walking by the Field

De cet amour...

Tu es là puisque mon cœur est paisible, tu es là, toi
Si particulier, intimement lié, et vois !
Quand je sais ce Nous, vivant, vois comme l’amour Est. 
 
Regarde magicien, pas besoin d’aller le crier sur les toits, cela se fait
Mais si nous allions baisser les bras, croire en un acquis, renoncer … 
 
Chaque jour, nous rencontrer  pour que cela soit.

Olga Stamatiou

Des paysages et une île

Là, juste en face de la maison, que du lit je la vois, cette merveille, échancrure de la roche qui par temps de pluie devient cascade…

Plus tard s’il pleut vraiment, elle vient jusqu’au petit pont.

Avec les marmailles, lorsqu’ils sont là et qu’au matin ils  me rejoignent, nous avons juste à tirer le rideau pour la regarder.

Souvent je lui parle, elle me raconte et je lui raconte, nous nous parlons les jours et les nuits. 

 

Plus loin, dans un autre creux de cette montagne enchantée, la forêt  de la reine des glaces. Endroit étonnant, où je ne mets plus les pieds y ayant rencontré méchant homme qui élève là-bas des volailles, coqs batailles.

Celui-ci a menacé de tirer au fusil le Noiraud qui allait sa vie de chien dans le coteau. 

 

Voilà, la brume s’empare des lieux. Tout est bien. Le jour s’étire doucement… 

Fred. Lamy

La force du vivant

La pluie chagrine
Les gouttes si fines s’accrochent
Sur la cambrure des feuilles
Les gris s’illuminent un court instant
 
C’est si fragile, là où ne se fait aucune certitude
Travail à vif
 
Si vivant… 

 Pilvemets Kalimantani saarel.

Des soldats pour la paix !!!!

"Dans" le chant vibratoire, ce n'est pas un refuge qui se propose, ce n'est pas non plus un confessionnal où l'on pourrait être absout de ses très grandes fautes, ce n'est pas un havre de paix en dehors de cette réalité que nous faisons à nos corps défendant.

L'intensité de "concentration/expansion" ne permet pas de se planquer, n'autorise pas les méthodes pour s'endormir encore, anesthésie dans les paradis artificiels du mensonge, on ne fréquente pas les marchands de bien être, c'est impossible. Ce n'est pas un programme de développement personnel, bonheur garanti !

Alors, ces soldats pour lutter contre EBOLA, plus fort que le SIDA, EBOLA !

Des soldats contre une épidémie...

Des armés contre des affamés

Des enfants enrôlés et pas seulement les enfants-soldats !

Et l'énergie amour qui est ce feu sans fumée, ni résidu...

Déjà publié ici

Christian Schloe

Diviser pour mieux régner

Ils ont dit Caïn, ils ont dit Abel
Ils ont dit le crime fratricide
Que plus jamais
Un homme aille sur terre
Sans porter le poids du péché
Armé du désir de vengeance.


Déjà publié ici  

Peter Paul Rubens