vendredi 13 septembre 2024

De l'ordre mondial

 

C'est comme une injonction à marcher ensemble
Coûte que coûte
A tel point que c'est rarissime ce qui marche seul
En-dehors du troupeau, que c'est mal vu
Que cela pourrait bien devenir hors la loi
Et alors pourchasser ces électrons libres.
 
Pourquoi ?
En quoi cela dérange-t-il ?
Qu'est-ce que cela met en péril ?

Cela ouvre une brèche, aussi fine soit-elle
Cela fait un trou dans le filet, un trou c'est une ouverture...
Vite, vite, crient-ils tout va s'en aller par ce trou
Béant, le vide !!! 
Vite, vite, rebouchons-le !
 

Merci Anonyme
Alors c'est la peur ?

Miche
Je le pense oui, la peur quand on ne peut plus le contrôle, quand la porte s'ouvre sur l'inconnu, l' inconnaissable toujours. Tu comprends ?
Cela demande à se mettre encore et encore en chemin, et mourir c'est cela... voilà pourquoi la mort ne peut pas être comprise, enfin par le plus grand nombre... alors c'est elle qui prend en elle. 

 



jeudi 12 septembre 2024

Les deux saisons

 

"Quand l’hiver et l’été se touchent…"
 Qu’il est mignon, il dit ça avec tant de conviction
Et il aime quand l’hiver et l’été se touchent
Et pourquoi mon enfant ?
 
Parce qu’il ne fait ni trop chaud, ni trop froid
 
Voilà, une jolie définition, des saisons intermédiaires
Sous les tropiques.

  

2010 
 

A l'annonce de ce cancer

 

Il y a eu perte de confiance
En qui ? En quoi ?
En moi, en la vie.

Alors VOIR que cette confiance
Est encore une stratégie de l'esprit
Pour se mettre à l'abri.

A l'abri de quoi ?
Du Vivant qui est naître et mourir. 

 

 


Du devenir

 

C'est quoi cette histoire que l'unité, serait penser de même, adhérer aux mêmes concepts, mêmes croyances ?
Voilà le grand projet de la mondialisation.
La grande église orchestrant une symphonie unique, prétendant un ordre mathématique, fini, alors que l'infini du vivant ne cesse de s'accomplir.
Ouvert, parce que toujours inachevé, l'unité qui n'est pas de l'ordre du point, mais de l'ouverture...
Ce n'est pas stable et pourtant c'est ça qui maintient tout.
 
 
 
 

 

mercredi 11 septembre 2024

Bois Noir, arbre d'or...

 

Sous le chapiteau des nuages épais
La montagne est noire
Vraiment, comme un jour de deuil.

Mais là dans l'échancrure de cette large ravine
Des verts éclairent le creux, tapis de mousses
Mousses d'arbustes et l'or des Bois Noirs
Dans leur habits d'hiver
Nus, étincelants des longs épis de graines.

Je les entends tinter comme des louis d'or
Bois Noir, arbre d'or, je m'endors.

 


Dans les eaux de Saint Leu

 

Ma fille
J'ai rêvé de ces trois dauphins
Postés derrière vous lors de cette plongée
Avec Sarah et son ami.

Ils vous ont observés sans bouger
Gardant distance, sentinelles d'un secret
Remontant à la surface pour respirer.

Ils ont repris la même position
Scellant ainsi la magie de cette rencontre
Dans les eaux de Saint Leu.

 


 

Ils ne font qu'un


L'amour sans intelligence
Comment avons-nous pu séparés ces deux là ?
 
Mais alors ce n'est ni l'amour, ni l'intelligence
Cette chose étonnante de perversion produite
Par l'espèce humaine.