Et pourtant quelque
chose à changer…
Je sais que tu remues
les lèvres, de l’autre côté
Et cela agit en moi,
comme cela agit dans le monde.
Ce qui est important, est que cela se fasse.
Et pourtant quelque
chose à changer…
Je sais que tu remues
les lèvres, de l’autre côté
Et cela agit en moi,
comme cela agit dans le monde.
Ce qui est important, est que cela se fasse.
La pluie soudaine,
surgit au détour d’un virage
Dans le bleu du ciel,
dans l’air tendu, chaud et sec
Des bulles éclatent,
mille parfums...
Impossible de dire.
… ici les flagrances
des herbes, le mystère des roches, la terre, l’embrun marin non
loin, le bitume, la poussière, l’air se mariant à l'eau …
Big-bang qui jamais ne
prend fin, d’instant en instant le point de contact et l’entonnoir
de l’existant à l’infini.
Je m’étais retirée
de tout !
Et je sais que c’est
le chemin, mais…
Voilà !
J’étais là… à
faire mes petits comptes
Engagée, c’est sûr,
à la manière de celui
Qui pense prendre la
porte de derrière
Comme ça « semblant
que c’est pas exprès »
Un jour être là, et
un autre matin n’y être plus.
Mais les signes sont
venus dans ce désert
Me dire que NON, pas
encore, pas comme ça !
Alors là… la
vieille personne
Ça soupire, ça
geint, ça traîne les pieds !
Ça
parle durant des heures
Et
ils parlent fort ! Toujours de la même chose
Comme
monter en boucle
Quelle
fatigue !
J'entends
le débit, sans me préoccuper des mots
Du
sens des mots, c'est un long monologue
Uniforme,
sans respiration.
Et
voici l'image du hamster dans sa cage
Dans
sa cage qui tourne dans la roue
Vite,
vite, toujours plus vite !