mercredi 23 octobre 2024
De l'antichambre
mardi 22 octobre 2024
Marcher sur le chemin bleu
Alors, nous
marcherons, sur le chemin bleu
Main dans la main
En un cortège joyeux
Traversant les
profonds océans
Les déserts, promesse
de vie
La tête dans les
nuages
Les pieds foulant la
poussière
Alors nous ne saurons
plus nos disputes
Que ce qui est à toi,
n’est pas à moi ...
En nos cellules
réveillées
De ce long songe
Se dira l’unité qui
est diversité
Sans fumée, ni résidu
Ne jamais
cesser d'aimer
Perdant
tout objet
Aimer
sans attente.
Frémissement
au bout de la feuille
Larme de
lumière
Goutte
perlée.
De la puissance du désir
lundi 21 octobre 2024
Marcher ...
Elle
avait quitté les vastes plaines
Où
l’homme avait construit les cités
Depuis
des jours, elle gravissait la montagne
Routes,
chemins, en lassés
Des
jours, des mois, des années, des vies
A
suivre ce tracé, larges virages
A
droite, à gauche
Dans
la fatigue du nez collé aux pas
Dans
la découverte de si beaux paysages
Tous
les temps se succédant, froid, chaleur
La
soif, et puis mouillée jusqu’aux os
Et
puis surgissant de nulle part
L’arrêt
commandé par le corps
Et
autre chose, invisible présence
Points
de vue embrassant toute la vallée
Grottes
profondes et fraîches
Ruines
tapies, sous-bois herbeux
Retrouver
dans l’instant
Le
goût de l’éternité
Et
chaque soir, ce repos accordé
Moments
de joies paisibles offerts.
De nos doigts malhabiles …
De nos doigts
malhabiles nous aurons repoussé
La fine couche de
sable qui dissimulait
Ne voyant pas que ce
geste participait
Prenant peur nous nous
serons frappés
La poitrine, et cela
était aussi utile
Nous croyant perdus
nous aurons pleuré
Et ces larmes ont lavé
Des mains se tendaient
Que nous aurons refusé
de saisir
Et cela était juste.
Alors, oui
Le dire
La vie est un chemin
d’éveil
Pour tous et en tout.
Il n’y a pas de
passage trop étroit
Ni de montagne trop
haute
Ni de désert
trop aride
Ni de plaine
trop fertile.
Tout Est, à sa juste
place
Qui se fait.
Il n’y a pas de
passage trop étroit
Ni de montagne trop
haute
Ni de désert
trop aride
Ni de plaine
trop fertile.
Tout Est, à sa juste
place
Qui se fait.
A l'angélus