L'esprit
libre ne dépend plus du corps
Et
pourtant le corps a servi de support
De
nourriture, comme la terre pour la plante
Et
l'air et le soleil
Et
la maladie, et la vieillesse sont encore utiles.
L'esprit
libre ne dépend plus du corps
Et
pourtant le corps a servi de support
De
nourriture, comme la terre pour la plante
Et
l'air et le soleil
Et
la maladie, et la vieillesse sont encore utiles.
Ça
leur colle à la peau
Comme
un chagrin
Une
grande détresse
Une
peur du lendemain.
Ça
leur colle à la peau
Et
ce n'est pas manque de courage
Tant
d'efforts pour se faire une place
Dans
cette société, s'adapter.
La
forme dépressionnaire rampe
Les
enveloppe, tant d'efforts
Un
peu d'oubli, dépendances
Finira-t-elle
par gagner ?
Je
crois que c'est déjà fait
Elle
a gagné, les couche
Les
fait se mettre debout
Ils
sont cette forme devenue.
Ce
n'étais pas un rêve
D'abord
j'ai vu ce corps, le mien
Couché
là où je dormais
Le
visage blême, celui de la vieillesse
Alors
que j'étais jeune encore
Masque
mortuaire et pourtant
Une
lumière douce émanée de l'intérieur.
Puis,
j'ai vu un homme, très grand, si mince
Une
issue ouverte dans le mur, avant de partir
Il
me montre ce corps, et me voici happée
Aussitôt
je me retrouve dans mon lit
Une
lumière rouge s'éloigne si rapidement
Que
cela ne concerne ni le temps, ni la vitesse
Je
suis consciente, tout cela était là
Et
ne l'est plus.
Ni
joie, ni tristesse
L'esprit
est parfaitement silencieux.
"Le
réel est un bois sec", disait-il
Oh
oui !
Tellement sec qu'il suffit d'une étincelle
Pour
qu'un grand feu jaillisse
Et
dans les flammes qui dansent...
Le
corps ne peut pas être libre
Condition,
conditionné
Naissance
et mort.
L'esprit
identifié au petit moi
Cherchant
la sécurité, la longévité
Ne
connaît pas la liberté.
L'esprit libre est silencieux.
C'est
la haine qui poursuit
Jamais
l'amour.
Tu
l'as dit : "la relation est au-delà de nos peurs, de nos attentes"
Et
cela ne cesse de se vérifier !
C'est
bien en cet espace qui n'est pas
Que
je te rejoins...
Où
ça ?
En
moi...