mardi 17 avril 2018

Je te disais...

Comme ils sont malheureux ceux qui opposent réel et virtuel
Toujours à chercher ce qui leur manque
Le chercher dans les encombrements !


Ils ont tellement peur, ils ne savent pas de quoi
Comment avoir peur de ce que l'on ne connaît pas ?



 Beeple Digital art

Mourir qui est naître, naître qui est mourir

L’aube, ou plus exactement, juste avant
Un grand moment, celui où cela naît et meurt.

Là, un silence, 
Les températures changent brusquement
Renversement.

Il y aura eu un coup de vent, puis plus rien.
Deux mondes se rencontrent et se séparent.



National Geographic

De toute cette nuit...

Le crépuscule, dans les pas, les derniers du jour, qui résonnent en solitude offerte.
Tout finit et c’est bien, tout s’est accompli, ce qui a été est sans jugement.
C’est l’heure du juste, de l’étoile du berger, dans les dernières lueurs du couchant.
Le ciel n’est plus le ciel d’ici, il est de toute cette nuit au repos de la terre, des plantes, des animaux, des hommes s’ils veulent bien y entrer.


George Inness (1825-1894)

lundi 16 avril 2018

Apaisement en esprit

Le brouillard, la brume, les nuages bas, enveloppent la montagne
Les formes se fondent, se muent en paysages changeants.

Parfois surgissent d’autres paysages, sensations au goût d’ailleurs connu.


The Garden Of Pensiveness.

Ici et ici ...

Voir tous ces rôles que nous ne manquerons pas de jouer
Comment faire autrement ?
« Dans l’instant est la sincérité, où serons-nous l’instant suivant ? »*

Dans la continuité, il le faut bien un peu…
Cela participe de l’illusion, sachons-le, sans en faire toute une histoire
Alors nous pourrons être « Ici et ici »… sans nous sentir écartelés.


* Ron Uribe


Wall paper

C'est toi ou c'est moi !

Tout est là,
Entre « ce qui est » et « ce qui n'est pas »
Mais la raison ne peut qu'une assertion à la fois
« Je suis là » ou « je n'y suis pas ».

La raison ne cesse de trancher, de juger
Ignorant que la science même remet en cause
En la physique quantique cette dualité exclusive
C'est toi ou c'est moi !


Michelle Jader

dimanche 15 avril 2018

Le marcheur ...

Ne te repose pas en tes œuvres
Ne dis pas : « Je suis arrivée
Me voici récompensée de ma peine ! »
           Là est la chute.

La route est longue encore… à l'infini... 
 
Oublie, tous les chemins de la continuité
Seuls les actes les plus difficiles participent
Garde-toi disponible pour le toujours nouveau.



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