Les amoureux du soir

Les amoureux au coucher du soleil
Étaient bien silencieux...

Plus de mots, plus de gestes
Unis à tout jamais.

Glissement ...

Le vent ronfle
Comme le feu
Dans le poêle.

L'enfant s'endormait
Au rougeoiement des flammes.

De la raison de celui qui se croit le plus fort.

Ça dérange, ça gratte
On aimerait tellement croire
Que la raison est plus forte que tout.

De la mort

Car celui qui craint la mort
Ne peut la connaître
Alors l'éternité des enfers.

Cha-grine

« Si tu étais poisson, tu serais déjà à griller dans la poêle »
Celui qui me disait cela...
En d'autres mots «  se laisser prendre à l'hameçon »
Que voulait-il vraiment me dire ?

Que j'étais con ? Naïve ?
Imprudente ? Inadaptée ?
Inattentive ? Lente ?
Tout ça, peut-être...  et pire
Ce n'était pas un compliment.

Mais ! Si j'ai pu, alors, m'en trouver chagrine
Évidence ! Cela ne parlait que de lui.

Quant à moi, oui, en premier je fais confiance
Il faut donc que l'autre la trahisse pour la perdre.

De l'unité

Par derrière qui n'est pas par devant
Les cours de cette maison sont si différentes.

Devant, le monde extérieur
Derrière, le monde intérieur
La maison est pourtant Une.

Cha alors !!!

Il y en a pour qui l’hygiène c'est déjà une ascèse
C'est dire !

Ou comment faire ?