L'affaire d'aimer

Aimer celui qui chauffe ton lit

Bien sûr, cela se peut, infinie gratitude

Pense un peu, si tu étais seul !

Eh bien, cela revient à aimer ce qui te rend dépendant

A se demander si ce n'est pas cet état de dépendance que tu aimes

Qui te rassure, qui marche avec toi, vers le dernier instant.

Dernier instant ?

Oui, celui de tout quitter, que tout te quitte

Quelle affaire ! 

Déjà publié ici

Parmi tant d'autres...

Il est tellement évident 

Que cela qui prétend t'aimer

N'aime en vérité qu'une image de toi

Qu'ils ont construit, qu'ils espèrent

Avec ses tenants et ses aboutissants

Qui au final représente toujours une solution

Pour se sortir d'une réalité jugée insatisfaisante

Réductrice, voir insupportable.

Mais c'est faux !

D'abord ils ne t'aiment pas, ne te connaissent pas, ne peuvent pas te connaître

Ensuite il n'y a aucune voie d'issue extérieur à soi, personne n'aide personne

Au pire les couples !

Un aveugle conduisant un autre aveugle, le jeu malsain des manipulations

Enfin... ils ne voient pas que cette réalité décriée, refusée

C'est eux qui la font, en l'esprit, c'est eux qui la produise

Les clefs sont en nous toujours !

Et si l'amour libère, et il le fait vraiment 

C'est qu'il montre, fait voir, brûle tous les conditionnements en soi

Dans cette liberté retrouvée on n'aime personne en particulier

AIMER, se suffit à lui-même.

Marcher dans la nuit, le cœur éveillé

Le seul recours, à l'éclatement de son être et du drame

Qui s'en suit, est, Aimer.

Aimer ne peut vouloir qu'une seule chose

Libérer (de sa propre folie) ceux que l'on prétend aimer.

Marcher dans la nuit, le cœur éveillé

Cet éveil du cœur qui précède

Apparition de la lumière au cœur de la pierre vivante.

Alors c'en est fini de l'auto-apitoiement et de sa face hideuse

Nos enfants à naître ne connaîtront plus rien

De cette errance qui fait confondre la mort

Avec une fin de non-recevoir. Mourir est le chemin. 

Igor Oleynikov

Circulez y'a rien à voir.

Avec les chiens ce n' était pas possible, ce qui se passe-là avec les chats.

J'en rêvais bien sûr, mais impossible, il aurait fallu vivre sur une île déserte.

Cette maison, à l'orée du piton rouge, oui, c'est pas sauvage, sauvage, mais encore un peu, dans les buissons, quelques lambeaux de terres, des territoires secrets, ils ne peuvent pas aplanir toutes les ravines, et là où ils l'ont fait, attention les gars au prochain cyclone un peu sérieux !

Ici, les chats sont à moitié-sauvages. Et c'est pour la nourriture qu'ils reviennent, mais pas seulement...

Ce n'est pas sans soucis, j'ai toujours peur à cause du voisinage qui n'aime pas, et ça ils n'aiment vraiment pas ! Pourtant ce n'est pas moi, qui laissent les chattes se reproduire !

La guerre ?

Non, que chacun prenne ses responsabilités. Je ne suis pas dans leur système.

Avec ces chats... expérience d'aimer qui est toujours plus de liberté, complétude en soi, complétude en toi, en moi. L'énergie circule...