Souffles et énergies

 

Un cheval géant
Frappe le sol devant moi
Aucune peur
Ses yeux rouges fixent le vide.

Source

De la synchronicité

 

C’est une image très puissante
Qui vient frapper l’esprit
L’interroge, le réveille, là
Où il glisserait volontiers  
Vers quelques repos.

 

Aurel Manea

Le tableau... si vivant...

Ce n'est pas juste... une boucherie
Temple de la vente de cadavres !
On parle de boucherie devant le spectacle de corps éventrés
On dit bien d'une guerre que cela fut une boucherie.

Et celui-là avec une colombe blanche posée sur la main
Et ce bébé tout blanc dans son landau noir
Tant de choses dans ce tableau !

Karel Soucek (1947–1985)

Du vernissage

La belle image de moi
Voilà ce qui prévaut
La belle image de moi
Repu, tendu de contentement
Que si je suis verni
C'est bien que je le mérite
Et que le vernis
C'est bien ce qu'il y a de plus beau.

Source 

Des images

Les notes, les mots, les concepts

Des images ... 

Dans l'accordement en soi

Là où la cohérence fleurit

Voir cette infinité de calculs

Que le monde fait 

Vibration... 

"Ce rêve étrange et pénétrant"...

Ni l'un, ni l'autre, ni les deux à la fois

Une image revient, nette, claire

De couleurs et de lumières

Une image jamais la même et pourtant...

C'est toujours une fille aux longs cheveux

Qui libère sa coiffure

Brune, rousse, blonde, blanche

Cela change

Et ses longs cheveux en sa tête renversée

Touchent l'eau

La forme se fond

Il n'y a plus que l'onde

En des fils entre-lacés

Perception

Sans limitation...

 

 

Déjà publié ici 

 

 

 Gustav Klimt,  1907

De la simplicité en esprit et de coeur

La question de la bonne image de moi...

Ça c'est quelque chose !

Parce que même au moment de s'exclamer

« Je ne suis pas meilleur que les autres ! »

L'image de moi se trémousse

« Regarde, mais regarde donc ! Comme je suis beau ! ».

Oh combien est sincère, authentique et beau

Celui qui en toute simplicité, sans aucune prétention

Dit : « Moi aussi, je suis fière de moi, et je suis fier de vous mes amis »

Et c'est tout ! En toute simplicité, je te verse un thé.

De l'expérience illimitée

L'image était petite
Dans son écran toujours plus petite
Un œil, ou autre chose voyait cela
Et pourtant le paysage qui défilait là
Plus grand, plus vaste, toujours plus
En un champ visuel qui n'avait plus de limite
360° qu'ils disent, mais ce n'est pas ça
Autre chose d'absolument indescriptible
Impression, sensation, conscience
Illimitées, elles aussi...

Stade du miroir

C'est étonnant ce niveau de contentement de soi
Satisfaction de mon image à moi
Se regarder dans le miroir et se trouver
Si beau, si belle
Ce n'est pas de la joie
Non, ce n'est pas aussi intime
Le contentement de soi.


Aucun doute
Je suis le roi, je suis la reine
Même pas l'idée de faire semblant
Même pas l'idée de compenser un manquement
Une blessure narcissique
Non, c'est absolu
Le contentement de soi.

Une image

Pour la raison l'image est ce qui imite, ce qui représente une réalité mais n'en est pas une.

« C'est une image ! » 
 

Mais on dira aussi : « Rien n'existe pour l'esprit qui n'ait pris la forme d'une image. »

Est-ce à dire qu'en dehors de cette production de l'esprit rien n'existe ?

Ah, bien sûr que non !

Mais, croyez-le ou pas, voyez-le ou pas, vous n'y retrouveriez rien de ce que vous connaissez, océan sans fin, couleurs, sons, vibrations, lumière...

Une image du final
 

Il y a toujours une image pour l'esprit

Car celui qui a une belle image de lui

Chantante, dansante, souple

Si bien qu'elle ne s'identifie pas

Plus longtemps que l'instant

Celui-là rayonne

Son sourire transparent

Glisse d'un nuage à l'autre.

Alors nul besoin de demander à l'autre de changer

Que lorsqu'il aura changer, on verra !

Et l'on échappe à cette méprise qui fait

Que l'on se croit malade

Alors que c'est l'autre qui est malade.

Bois flotté

C'est donc un acte décidé

Pleine conscience

Qui est de signifier que message

A été et n'aura pas été entendu

Aussi l'image de la coque vide

Dérivant sur l'océan.

Le bois flotte ainsi

Un jour sur une plage

Bois flotté.

A notre image

Parce qu'ils ont renoncé

Ils veulent que tous renoncent.

Ainsi celui qui veut que rien ne change, dans son monde rien ne change jamais.

Et celui qui veut le changement, dans son monde tout change à chaque instant.

T'en es où ?

– Tu la veux comment la prochaine ? Romantique, nostalgique, dramatique ? 

 

– Mais de quoi parles-tu ?

– De l'image, celle qui va se présenter sur l'écran de ton esprit, pétale, caresse, douceur, paix ? A moins que tu préfères, du plus sérieux, plus élaboré, moins sensuel ? Ah ne me dis pas, qu'en ce jour tu veux du noir, des larmes, du sang, de l’inéluctable ? 

 

– Une image ne suffit pas ! Pas même un discours ! 

 

– Si, si, dans les esprits endormis, il en est ainsi, sans choix. Problème de masse, sans choix. Vois-tu, enfin, les circuits, le processus, en toi ? 

La question des hormones, ce sont elles qui colorent les images, mais aussi des images parviennent à agir sur la production d'hormone, tu en es où ?