L'esprit libre

On comprendra donc et c'est déduction
Que la liberté ne peut être que de l'instant
Ce qui ne regrette aucun passé, les assumer
Ce qui ne se projette dans un aucun avenir
Tout est ici.

Mais ça bien-sûr !
Si tu ne le perçois pas ce « tout est ici »
Si c'est un concept, ou encore pour faire bien
Ton esprit accaparé ne connaît rien de l'instant
"Tous les temps en même temps."

 Magie de l'internet

C'est comme ça...

Là où il y a un oui, il y a toujours non
Et vice versa
Vaudrait mieux ne dire, ni oui, ni non
Mais ça... 

Esther Sarto - Ladydemon

De la précarité

Il n'y a rien de plus précaire

Que l'équilibre

Aucune sécurité dans l'équilibre.

Frank De Mulder

Immobilité

Celui-là qui bande son arc

Ayant attendu ce moment où juste "avant"

Tout est immobile.

Souvent précédant les orages, les tempêtes

Et même la mort, cette immobilité.

Les hommes ne l’entendent jamais

Je les vois s'agiter dans ce silence.

 

Source 

Ce qui Est

A un moment donné 
Être en mesure d'exiger la vérité !
 
C'est de l'instant présent
Sans durée. 

Lumière  

En ton centre

C'est là que tout est possible

Dans cette danse où rien ne bouge
Illusion du temps
Illusion des distances
Il n'y a qu'un bruit qui court...
 
Tes mains caressent les touches d'un clavier
Qui connaît sa limitation
Et ta musique est sans limite.


Déjà publié ici  
 

 Carl Gustav Jung ( 1875-1961) 

Liber Novus 

De l'émerveillement vivant

L'étonnement

Constant

Sans objet, en vérité.

 

Capacité à s'émerveiller

État d'être spontané

La joie des dieux !

L'instant présent.

 Internet

L'instant présent, en autant de paix partagée

J'aime ce "chacun dans ses occupations"

Que c'est plein d'espace

Cela me ramène toujours dans l'étable

Elle trayait ses vaches la petite Mariette

Ce n'était pas les vaches et elle et moi

Assise sur le tas de foin

C'était et c'est cela en cet instant.

 

Une bulle où tout communique du dedans

Et du dehors, jusqu'à s'étendre loin, loin, là-bas

Qu'on n'y est pas, bien sûr

Mais qu'on dirait y être

Dans autant de paix partagée.

 

 

Déjà publié ici 

 

 

 

 As a boy, Edward Hopper

Du présent, instant présent

La tête dodeline, apesanteur

Plonger au-dedans, ne plus rien savoir

Absolu de cette quiétude renouvelée

D'instant en instant, présent.

Il n'y a d'autre présent que cela

Où l'on est parfaitement présent

Rien pas même un cheveu se sépare.

Internet 

Quand ?

Quand le temps s’absente
Qu’il se fait plus léger que l’air
Quand la respiration se fait ample
Que l’on ne sait plus où elle commence
Où elle finit
Que peut être c’est le monde qui respire là

Comme un roulement de tambour
Qui traverse la vaste plaine.

Déjà publié ici

MurrayFredericks 

De ces formes du passé, projetées

C'est la peur qui vous fait voir des choses

Le diable est la peur qui donne formes

Hideuses, mouvantes, ressuscitant

Les morts tous les morts de toutes ces tragédies

Et les prolongent encore dans ce temps

Que vous dites présent.

Vous le dites « présent » mais n'en faites rien

Parce que si votre conscience est toute entière

En cette attention, présence vivante

Toutes les guerres, tous les massacres, les violences

Mensonges, hypocrisies, cesseraient immédiatement

Que demain rien ne change jamais !

  Zhengyi Yang

L'expérience du dedans

Touchée au plus profond
Par quelque chose ...
Perceptible dans l'air qui se respire
Perceptible dans le bruissement des feuilles
Perceptible dans la caresse de ce rayon de soleil.

Oh particules dansant dans les airs
Que vous êtes belles, douces amies
Que votre chant est beau, je ne peux me lasser
Je ne peux vous échapper
Je suis Cela que vous êtes en changement toujours...

Sans promesse, sans peur, sans regret

Les images défilent
Et plus je m'enfonce
Et plus c'est beau !
Quand les couleurs
Sont lumière
Quand la lumière dessinent
Des formes, des histoires
Tragiques, toujours !


Il n'y a de tendresse
Que dans l'instant de la tendresse
Il n'y a d'amour
Que dans l'instant de l'amour
Rien ne sert à vouloir retenir
Surfer, surfer la vague
Comme c'est beau
Sans promesse de lendemain !

 István Szőnyi (b. Schmidt)

Et vous ne faîtes plus qu'UN

Une île, c'est inatteignable

Une île... Bien sûr, il y a des îles

Morceaux de terre émergeant

Dans les mers et océans

Lacs et rivières aussi

Ces îles on peut les aborder.

Mais "Une île", c'est au cœur du cœur

En toi, par toi, c'est réellement inatteignable

Mais lorsque l'habitant unique de cette île

Se met à vibrer par le fil du monde

Et que toi tu l'entends, c'est donc

Que toi aussi tu vibres par ton propre fil du monde.

Hé bien pour un instant

Un instant, moment présent, c'est de toute éternité

Vous êtes tous les deux, assis sur la même plage

Ou sur ce banc au couchant

Ou marchant comme deux amis sur le même chemin

Et c'est comme si vous ne faisiez plus qu'UN.

De l'instant présent, non-dualité

Il y a toujours le pour et le contre

Et puis d'un coup, tous deux disparaissent

Oh, ils reviendront

Mais un instant présent

Ils ne sont plus là.

C'est ça la véritable simplicité

Ce qui ferme ou qui ouvre

Que c'est même chose

Hors du temps, sans saisie

On ne se cherche plus.